70 hectares brûlés

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Un nouvel incendie a subitement pris départ samedi aux environs de 17 h au lieu-dit Izirouel sur les flancs sud du massif du Djurdjura. Une fois de plus, le feu et le vent se sont simultanément déchaînés pour commettre des ravages sur des terrains agricoles et forestiers en un temps record réduisant en cendre une superficie de pas moins de 70 hectares. Des terrains composés de vignes, figueraies, chênes verts et plusieurs dizaines de cèdres centenaires.

Les flammes ne se sont éteintes qu’après avoir atteint les terrains déjà incendiés la semaine passée entre Idhkou à proximité du village Ivelvaren et Tizimit à Ighzer Iwakuren. Comme l’incendie précédent, et en l’absence de voies d’accès sur un terrain fort escarpé, les éléments de la protection civile et des forêts se sont contentés de surveiller la progression des flammes en évaluant les dégâts. Avec ce dernier incendie, les colonnes de singes et hordes de sangliers épargnées par les flammes n’ont plus d’autres refuges que les vergers des villages Ivelvaren et Iwakuren.

villageois d’Ighzer Iwakuren révoltés nous font part le mardi passé de la découverte du cadavre d’un singe tué par balles. Ce cas de l’exode massif de ces singes chassés par le feu interpelle les organismes étatiques directement concernés tel que le Parc National du Djurdjura, la circonscription des forêts et les services de l’agriculture qui doivent organiser des battues pour les repousser vers les poches du tissu végétal épargnées par les flammes.

Il faut savoir que des dizaines de villageois d’Iwakuren et Ivelvaren n’ont que ces vergers pour subvenir aux besoins de leurs familles et qu’ils ont déjà averti par le passé qu’ils défendront leurs récoltes que leurs disputent ces colonnes de singes par tous les moyens. Ces primates ne se contentent pas de se nourrir des fruits et légumes mais détruisent aussi les branches des arbres, ce qui pénalise les propriétaires terriens.

Oulaid Soualah

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