70 hectares de pins d’Alep ravagés

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Décidément, malgré toutes les mesures prises par la Protection civile et les différentes campagnes de sensibilisation lancées à la veille de l’installation de l’été, la saison ne fera visiblement pas exception cette fois encore avec son lot habituel d’incendies.

Pas plus loin qu’avant-hier, près de 70 hectares de pins d’Alep ont été ravagés par un important incendie qui s’est déclaré, en début d’après-midi, à Adrar Oumaza, sur le territoire de la commune de Tamokra.

Les flammes, attisées par un vent violent, ont parcouru, selon un premier bilan dressé par la conservation des forêts de Béjaïa, près de 70 hectares, principalement des pins d’Alep. Ces arbres, faut-il le signaler, sont résineux et très inflammables.

En période de fortes chaleurs, ils sont souvent la cause de nombreux incendies de forêts. Après des heures de lutte, les pompiers, épaulés par des agents de la conservation des forêts, ont pu maîtriser l’incendie au début de la matinée d’hier. Néanmoins, le dispositif de lutte contre ce gigantesque feu de forêt a été maintenu sur place, a-t-on indiqué.

Selon des habitants de la région, un paysage de désolation s’offre aux yeux: des centaines d’hectares de maquis, de forêt, de broussailles et d’arbres sont calcinés. Il importe de signaler qu’hormis des forestiers, les sapeurs-pompiers ne pouvaient atteindre ces zones pour circonscrire les incendies en raison de l’inexistence de pistes. Les responsables de la conservation des forêts de la wilaya de Béjaïa avaient, par le passé, plaidé pour «la dotation des soldats du feu de moyens aériens», pour intervenir sur des zones inaccessibles par voie terrestre.

La semaine dernière, la Protection civile de Béjaïa avait répertorié cinquante-huit départs de feu dans plusieurs communes de la wilaya de Béjaïa. Des incendies, dont neuf ont été qualifiés «d’importants», qui ont réduit en cendres une superficie dépassant allègrement les 20 hectares, entre maquis et broussailles, en sus de dizaines d’oliviers et de ruches d’abeilles. La Protection civile explique ces départs de feu dans le milieu végétal par «un climat propice».

F. A. B.

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