Problème d’eau et d’éclairage public

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Installées dans des chalets au site Gouigah de Boudouaou El Bahri, 351 familles sinistrées du 21 mai 2003 demeurent exposée à de cruelles souffrances. En plus de l’exiguïté des logis en préfabriqué (36 m2) où l’on étouffe particulièrement en été, les représentants des familles concernées signalent de fréquentes coupures d’eau et l’inexistence de l’éclairage public. Armés de jerricans et cramponnés à des brouettes, des enfants se déplacent constamment vers une caserne voisine pour se ravitailler en eau potable, chose surprenante pour une localité qui dispose, pourtant, d’un château d’eau. Au site, des sinistrés de Boudouaou El Bahri, le précieux liquide n’est distribué dans les chalets que pendant 20 min durant la journée. “On ne peut ni laver le parterre du chalet, ni espérer remplir tous nos jerricans pour faire face aux besoins quotidiens du ménage”, déclare un chef de famille. Et chose plus révoltante, à chaque fois qu’on veut se faire délivrer une attestation de résidence au niveau de l’état civil, l’on est sommé de payer, au préalable, des factures d’eau s’élevant mensuellement à 2000 DA, s’inquiète Bachir Yahiaoui, président de l’association locale Haï El Manar créée en début 2003, cette association qui a comme principal objectif la préservation de l’hygiène et de l’espace vital déplore, dans cette optique, l’inexistence de l’éclairage public.A l’exception du centre de formation professionnelle et socioculturelle officiellement inauguré, il y a trois mois, tous les autres blocs du site Guigah manquent pas d’éclairage. En l’absence de celui-ci, de nombreuses familles risquent d’être agressées, a-t-on signalé. Les protestataires comptent adresser, dans ce sens, une pétition signée déjà par plus de 130 chefs de famille concernés.

Salim Haddou

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