Conclave des P/APC du FFS aujourd’hui

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C’est aujourd’hui que se tiendra la réunion des présidents d’APC du Front des forces socialistes (FFS), issus des élections du 10 octobre 2002 avec le tout nouveau fédéral de Tizi Ouzou, Rabah Brahimi, pour débattre des actions à mener pour contrecarrer l’installation des secrétaires généraux, en remplacement des présidents d’APC.Le refus, affiché avant-hier par la quasi-totalité des élus de procéder aux passations de consignes avec les secrétaires généraux, démontre que la position du plus vieux parti d’opposition concernant la dissolution des assemblées locales en Kabylie n’a pas changer d’un iota.A ce sujet, M. Rabah Brahimi dira : “Nous n’allons pas faire les passations de consignes avec les représentants de Zehrouni” et d’ajouter “nous sommes des élus du peuple et les seules passations que nous allons faire, c’est avec les élus qui vont être choisis après l’expiration du mandat en cours”. Ainsi, lors de ce conclave, les premiers magistrats d’une trentaine de communes s’attèleront à chercher les actions les plus appropriées pour empêcher l’application de décret présidentiel portant sur la dissolution des 67 assemblées communales de Tizi Ouzou. La réaction des élus FFS était très attendue notamment après avoir été destinataires mercredi matin de décisions émanant du wali, les invitant à procéder aux passations de consignes.Un élu s’est étonné “de la rapidité d’exécution de ces procédures, lorsqu’il s’agit d’un parti politique comme le FFS”, “alors que pour l’approbation de budget ou la réalisation de projets, il faut attendre un siècle”, soulignera-t-il. La décision de dissoudre les assemblées locales a mis le FFS dans tous ses états et les yeux son braqués aujourd’hui sur les actions et décisions qu’entérinera le parti, au moment où le mouvement citoyen qui s’est réuni jeudi à Tizi Rachef a décidé de lancer une large concertationautour de ce qu’il qualifie “de la nouvelle conjoncture politique et sociale”. Une démarche qui risque de se heurter, sur le terrain, à la protestation du FFS et à son refus de céder la place, en tentant de mobiliser ses troupes sur l’idée de faire barrage a ce qu’il a qualifié le début “de coup de force juridique.”

M. Aït Frawsen

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