Le ministère des Finances donne raison aux afficheurs

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L’appel de détresse lancé, en désespoir de cause, par les afficheurs publicitaires algériens, il y a quelques jours, relatif à leur situation, suite aux récents changements dans le secteur, semble avoir été entendu. Les choses semblent bouger en leur faveur. En effet, dans une correspondance, adressée par la direction générale du budget du ministère des Finances, dont la Dépêche de Kabylie détient une copie, en réponse à la requête des afficheurs à propos de l’élaboration d’un cahier des charges diffusé par la wilaya d’Alger pour réglementer l’activité de l’affichage dans la capitale, jugé non conforme à la réglementation, il est clairement énoncé que ledit document est non conforme aux règles. « J’ai l’honneur de vous informer que le cahier des charges en question n’est pas conforme aux règles de transparence et de confidentialité, requises en la matière, dans la mesure où il est orienté », lit-on dans la correspondance, signée par le président du comité national des transactions, qui prend soin de préciser que « cette procédure peut donner lieu à des entorses préjudiciables aux règles précitées », et également que « le produit doit être évalué par rapport à des normes et des spécifications techniques ». Il est à rappeler, qu’il y a quelques jours, le groupement des afficheurs algériens a convoqué la presse pour dénoncer les irrégularités que comporte le cahier des charges émis par les services de la wilaya d’Alger, à effet de réglementer l’activité d’affichage sur l’ensemble des communes de la wilaya. Un cahier des charges, souffrant, à leurs yeux, « d’insuffisances aberrantes et de manquement grave à la réglementation en vigueur » et qui leurs « lient les mains beaucoup plus qu’il n’arrangent les choses ». La réponse « optimiste » du ministère des Finances, vient à point nommé réconforter les opérateurs publicitaires, qui ont prédit un avenir sombre pour leur activité, qui fait vivre pas moins de 300 familles.

Elias Ben

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