La grève de deux jours (17, 18 janvier) à laquelle, a appelé le SETE (Syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation) affilié à l’UGTA de la wilaya de Tizi Ouzou a été partiellement suivie. Une grève décidée après la réunion en session extraordinaire du 10 janvier 2010 où l’exécutif syndical a eu à débattre de la situation qui prévaut dans le secteur. Le constat est vite établi, puisque les promesses pour la régularisation de toutes les situations administratives et financières des travailleurs ne sont en fait qu’un leurre, notent les syndicalistes dans une déclaration parvenue à notre rédaction. Le SETE/UGTA de la wilaya de Tizi Ouzou exige, entre autres : la mise en place de crédits dans les délais et l’installation de l’agence comptable promise par le wali et le P/APW. A Maâtkas, il faut dire que plusieurs établissements du primaire, du moyen et du secondaire ont adhéré au mouvement de grève. C’est en ce sens que le CEM de Souk El Tenine est paralysé à 90%, le CEM Ounar à 50%. Quant aux écoles primaires, le taux de suivi est fort appréciable, puisque pas moins de 5 écoles sont totalement fermées. Il s’agit de l’école de Tighilt Mahmoud, de Fekrane et de celle de Sidi Ali Moussa dans la commune de Souk El Tenine. A Maâtkas, c’est l’école primaire du centre et celle de Zellibou qui sont totalement paralysées. Dans d’autres établissements, l’adhésion au mouvement est moindre mais la perturbation demeure de mise et rien ne dit que la protestation ne s’élargira pas.
Hocine Taïb