La Kabylie veut reprendre son tourisme

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Une demande de souscription au programme de réhabilitation des infrastructures touristiques publiques était récemment introduite, par l’Entreprise touristique de Kabylie auprès du ministère du Tourisme et de l’Aménagement urbain.

Un vœu amplement exprimé afin d’adhérer à un plan proposé par les responsables du secteur de tourisme. De par sa richesse naturelle, la région est considérée comme l’une des destinations les plus en vogue du pays en matière de tourisme. Malgré le problème de l’insécurité qui menace la région depuis quelques années, certains ne trouvent pas de difficulté à se rendre dans cette région touristique. Les responsables de l’Entreprise touristique de Kabylie souhaitent d’abord renforcer la région en infrastructures hôtelières et d’équipements. Avec son potentiel touristique, la région pourra facilement accueillir un nombre important de touristes et d’estivants. Un ajustement nécessaire, préconisé par l’Entreprise touristique de Kabylie. Cela stimule le développement du tourisme dans la région et constitue une condition “incontournable” pour être au diapason avec les normes internationales préconisées par le Plan qualité (PQ), établi par la tutelle.

Pour appuyer cette doléance (ETK) a fait remarquer que son établissement n’a bénéficié, à ce jour, d’aucune opération de réhabilitation, au titre des différents programmes mis en œuvre en la matière par la tutelle. A titre d’exemple, les responsables de cette entreprise touristique ont tenu à mettre en avant “le caractère de vétusté frappant” du cadre bâti, ainsi que « l’obsolescence des équipements d’hôtellerie et de restauration », en rappelant que les hôtels “Bellaou”, “Lalla Khedidja” sises à Tizi-Ouzou et l’hôtel “Bracelet d’argent” d’Ath Yenni, tous trois classés trois étoiles. Ces établissements hôteliers ont été réalisés au début de la décennie 1970, dans le cadre du programme spécial destiné à la région. Mais depuis, la région n’a bénéficie d’aucun autre établissement hôtelier public.

Par ailleurs, le programme de réhabilitation des établissements publics touristiques, mis en place par le MAET, présente l’avantage d’octroyer des crédits à long terme et de servir des crédits bancaires à des taux d’intérêt améliorés. Sur le plan économique, le bilan financier de l’ETK pour l’exercice 2009, tel que présenté par son directeur, fait état de la réalisation d’un chiffre d’affaires de 105 millions de DA, soit 4 millions de DA de plus par rapport à l’exercice 2008. Les recettes engrangées par les trois hôtels de Tizi-Ouzou et son agence de voyages ont sont dues à hauteur de 40 % par la section hébergement.

D’autres services comme la restauration a procuré 40%, contre 20% pour les boissons. Le même bilan fait ressortir un résultat négatif.

L’activité annuelle s’est soldée par la réalisation d’un bénéfice net de 5,4 millions de dinars, alors que les dépenses ont été estimées à 95 millions de dinars, dont 40% de charges salariales. L’entreprise préserve ses parts seulement sur le marché touristique local qui reste loin de satisfaire la demande.

Akli Slimani

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