Akfadou : A côté de la beauté, la laideur !

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A Tassetta Laâzela, coin déserté de toute habitation, la vue y est panoramique, et la végétation pousse avec délectation.

Le vent y est souvent doux et le soleil permanent suscite une halte quotidienne pour se rincer l’œil, prendre une bouffée d’oxygène et improviser un pique-nique revigorant au milieu d’une nature belle et apaisante.

Bordée par la route communale allant de Tibane à Akfadou, cette beauté est hélas vilipendée par une décharge publique où toutes sortes de détritus sont jetés en contrebas du chemin.

Les boîtes de conserve roulent en tonneaux, les bouteilles en plastique s’accrochent aux buissons, les sacs s’envolent au moindre coup de vent et la  » poubelle lourde  » demeurent sur place dont se servent les chiens, les chats, les chacals et toutes bêtes de passage.

Décharnée par tant d’insolence, le coin est résigné à la posture de désolation, et les champs environnants se voient désertés par les cultivateurs.

“Cette poubelle n’est pas à sa place, clame un citoyen de la région. Tassetta laazela est défigurée, les piétons et les conducteurs hument des odeurs insupportables, les bêtes traînent des maladies à mesure qu’elles béquettent en ce tas de pourritures, les mouches y pullulent par milliers de colonies, et le paludisme ne tardera pas à y voir le jour. Et, Monsieur, je ne dois pas oublier que nos champs sont envahis quotidiennement par des déjections malpropres et dangereuses pour la santé. J’ose espérer que les responsables de notre commune prendront en charge ce problème avec grand sérieux”. Ceci dit, le problème des ordures ménagères est un pépin majeur qui montre beaucoup d’aspérités à l’abordage de ses épines. Manque de tri des ordures. Absence de zones spécialement dédiées au traitement des ordures qui englobe plusieurs communes afin de ménager des terrains propices à l’agriculture et à l’habitation. Sans oublier les maladies et les souffrances de Dame Nature.

T. D.

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