« Nous ne trouvons pas de difficultés dans l’exercice de notre métier »

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Les femmes huissiers de justice sont proches de la parité avec les hommes à la Cour de justice de Tizi-ouzou. Elles sont en effet, 25 sur un effectif global de 62 huissiers de justice exerçant dans les sept tribunaux dépendant de cette Cour. Soit un taux honorable de plus de 40%. Une cérémonie en leur honneur est prévue aujourd’hui,à l’occasion du 8 mars, Journée mondiale de la femme.

Maître Bougchiche Hadjira est l’une de ces huissiers de justice qui exerce ce métier à Tizi-Ouzou depuis novembre 1998. Elle fait un bilan globalement positif de son parcours d’auxiliaire de justice.

LA Dépêche de Kabylie : Quel bilan faîtes-vous de votre fonction à Tizi-ouzou ?

Maître Bougchiche : C’est un bilan plutôt positif, car depuis la libéralisation de la fonction d’huissier, les justiciables ont beaucoup plus de facilités à voir exécuter leurs décisions de justice.

Quel genre de difficultés trouvez-vous en tant que femme huissier de justice?

Il s’agit de difficultés comme celles que trouvent toutes les femmes mères de familles qui exercent une profession libérale, à savoir trouver le temps nécessaire pour s’occuper de son travail et de son foyer.

Quel est le climat de travail avec vos collègues hommes ?

Un bon climat où la fraternité règne.

Par rapport à l’appareil judiciaire, quelles en sont les difficultés éventuelles ?

Nous travaillons en collaboration avec le parquet et les relations sont globalement bonnes.

Quelle est la plus grande difficulté que vous rencontrez avec le monde extérieur et l’appareil judiciaire?

Avec l’appareil judiciaire, il n’y a pas de difficultés, avec le monde extérieur, passé les premiers moments de l’étonnement de voir une femme huissier, les gens nous reçoivent généralement bien.

Entretien réalisé par Belkacemi Mohand Said

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