Un Comité pour la démocratisation de l’université a été élu lundi dernier, par les enseignants de l’USTHB. « Ce comité aura pour tâche première de prendre attache avec les autres établissements afin de concrétiser leur organisation », a-t-on appris auprès d’un communiqué du Cnes authentique, rendu public hier.
Le comité pour la démocratisation de l’université faut-il le souligner, a été élu lors de l’Assemblée générale des enseignants de l’USTHB, tenue le 7 mars dernier, en présence de délégués des étudiants, et ce, après un point d’information sur la situation qui prévaut à l’USTHB et dans les divers établissements du pays.
Selon le même communiqué « ces états généraux permettront l’aboutissement de larges débats démocratiques au sein de toute la communauté universitaire ».
Aussi, « ces débats démocratiques permettront un diagnostic global, l’identification des facteurs de crise ainsi que les voies et moyens à même de permettre l’émergence d’une université démocratique, performante, au service de la société Algérienne », poursuit encore la même source. En marge de cette Assemblée générale, les enseignants de l’USTHB ont relevé la forte mobilisation des étudiants autour de leurs revendications socio-pédagogiques.
Ces derniers ont également souligné « l’échec de la démarche initiée par le ministère de l’Enseignement supérieur et des la Recherche scientifique cantonnée à la réflexion sur les correspondances entre le LMD et le système classique ».
Ces enseignants dénoncent et condamnent l’arrachage des affiches de l’Assemblée générale du 2 Mars dernier. « Cette pratique dangereuse, et d’un autre âge, est inadmissible et ne sera aucunement acceptée », ont déploré les enseignants de l’USTHB. Soucieux de l’avenir de l’université algérienne, les enseignants de l’USTHB ont réaffirmé à l’issue de cette Assemblée générale, la nécessité de la tenue des états généraux de l’université. « Dans cette perspective, l’Assemblée générale des enseignants de l’USTHB fait appel à une large mobilisation et la contribution de tous à la réflexion », a conclu le même communiqué.
Lemya Ouchenir