Le GSPC tente de compenser les redditions

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La partie est de Boumerdès demeure sous les feux de l’actualité sécuritaire. En perte de vitesse suite aux coups de boutoir des forces combinées de sécurité, contraignant un bon nombre de terroristes à se rendre, le GSPC tente de compenser “ces” redditions par de nouvelles recrues. A Benchoud, relevant de la circonscription de Dellys, on parle de deux jeunes qui auraient basculé dans la violence islamiste il y a moins de dix jours. Officiellement, l’information n’a pas encore été confirmée. Mais sur la base de renseignements recoupés, des riverains affirment que “deux jeunes villageois âgés entre 20 et 25 ans et répondant aux initiales B.M et H.B viennent de prendre le maquis. Craignant d’être arrêtés par les services de sécurité, traquant encore ces jours-ci les personnes suspectées d’adhésion aux réseaux de l’islamisme armé, ces deux jeunes auraient rejoint, a-t-on indiqué la faction locale du GSPC. Toutefois, la désintégration de cette horde sanguinaire est évidente. D’autant qu’on parle ici, et et là, de contacts avancés entre les représentants de l’autorité et les familles ou proches des terroristes tentés par la reddition. Une vague de repentances est particulièrement attendue, selon des sources crédibles, dans les monts d’Ouled Ali et Ouled Boudhar surplombant les localités de Si Mustapha et Thénia. Proches de Nouredine Halouane, l’ex-émir zonal du GIA qui s’est livré, lui, il y a six ans, juste après le référendum portant sur la concorde civile, deux terroristes ont déjà signé leur reddition, la semaine passée, a-t-on précisé. Fin novembre 2004, plus d’une quinzaine de repentances ont été enregistrées au total dans les localités voisines de Zemmouri, Ouled Aïssa et Sidi Daoud.Mais l’on craint des coups d’éclats des serriate sanguinaires réfractaires à toute idée de trêve ou de réconciliation, et qui comptent encore dans leurs rangs, à l’est de Boumerdès, pas moins d’une centaine d’éléments. Des coups brutaux planifiés, à la moindre baisse de vigilance, par ces terroristes, pour tenter de prouver leur puissance. Mais les jours de ces sanguinaires sont comptés. C’est un fait.

Salim Haddou

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