Alerte à la brucellose caprine

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Une sévère épidémie de brucellose caprine sévit depuis la semaine passée dans la commune d’Ath Mansour, au lieu dit «Rodha». Le responsable du bureau d’hygiène communal de M’Chedallah affirme que jusqu’ à jeudi dernier, pas moins de 39 têtes caprines ont été orientées vers l’abattoir communal de M’Chedallah. «Nos services ont procédé à l’abattage de ces caprins qui ont été égorgés et le 5e quartier de chacun d’eux (tête et abats) enfouis et aspergés de chlore de calcium», détaille le responsable du bureau d’hygiène de M’Chedallah.

Le responsable de la subdivision agricole d’Ahnif, dont dépend la commune d’Ath Mansour, a avancé le chiffre de 75 cas dépistés depuis l’apparition de cette épidémie. La totalité de ces bêtes, appartenant à un seul éleveur, seront orientées pour leur abattage, en fonction des capacités d’accueil de l’abattoir de M’Chedallah. Reste à espérer que la maladie ne se propagera pas à travers les troupeaux de la région.

Six cas de brucellose humaine dépistés à Ahnif

Par ailleurs, nous apprenons du responsable du service de prévention de l’EPSP d’Ahnif que six personnes issues de la famille de l’éleveur ont contracté la brucellose humaine, après avoir bu du lait de chèvre contaminé. Notre interlocuteur affirme qu’elles sont prises en charge et bénéficient d’un suivi médical jusqu’à leur guérison complète. Rappelons qu’en début d’année, une épidémie de fièvre aphteuse, ovine et bovine, avait fait des ravages dans le cheptel des communes de Saharidj et d’Aghbalou.

Une épidémie que plusieurs spécialistes de la santé animale, au même titre que les éleveurs touchés, imputent à la mauvaise qualité des vaccins, sachant que plusieurs bêtes, dont le carnet de vaccination était à jour, ont finalement contracté cette foudroyante maladie. En dehors de ce brouhaha de qui a tort et qui a raison il y a cette grande négligeance des éleveurs qui sont maleureusement rares à souscrire à une assurance de leurs cheptels qui pourrait bien leur garantir bien des compensation si ce n’est des indemnisations complètes.

Oulaid Soualah.

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