Des bénéficiaires assiègent la daïra

Partager

Des citoyens de la commune de Timizart ont procédé, hier matin, à la fermeture du siège de la daïra d’Ouaguenoun pour exprimer leur colère. À l’origine de l’action, les jeunes évoquaient des promesses d’aide à l’habitat rural qui n’ont pas été tenues par, d’abord, les élus de la marie de Timizart puis par les services concernés au niveau de la daïra. En effet, ils étaient nombreux à répondre à l’appel des initiateurs hier. Devant le siège de la daïra situé à la sortie nord de la circonscription, la colère était visible.

Une trentaine de jeunes étaient en colère après la dernière visite des techniciens des services de l’urbanisme sur les lieux de la construction pour leur intimer l’ordre d’arrêter les travaux. Ces derniers, ayant bénéficié d’une promesse des élus, ont entamé les travaux de construction avant même l’officialisation par les documents administratifs. Les bénéficiaires affirmaient que les services concernés au niveau de la mairie de Timizart leur avaient signifié qu’ils avaient bénéficié de l’aide de 70 millions de centimes servant à l’habitat rural. Mais depuis 2012, aucun papier administratif n’a été obtenu pour signifier officiellement ce fait.

Ce que, semble-t-il, leur reproche les services de l’urbanisme. Mais ces jeunes tiennent dur comme fer à la promesse qu’ils ont reçu tout en répondant que le problème est au niveau des élus qui leur ont promis de l’aide. Aujourd’hui donc, le problème reste en suspens alors que des jeunes ont déjà fait la dalle. D’autres ont largement avancé dans les travaux de construction. Sur place, des jeunes répondaient qu’ils avaient prêté de l’argent pour construire tout en croyant que les soixante-dix millions de centimes allaient arriver tôt ou tard pour pouvoir payer leurs dettes auprès des proches. Mais hélas, après près de cinq années, c’est peine perdue car les promesses n’ont pas été tenues et les jeunes sont en proie aux injonctions des services concernés. Aussi, pour régler le problème, une délégation des jeunes a été reçue pour une discussion au sujet de ce dilemme.

À midi, la fermeture de la daïra a été levée par les contestataires qui sont partis avec l’espoir que leur problème sera définitivement clos. Ces derniers promettent de revenir à la charge si le suspens reste maintenu estimant qu’ils sont dans leur droit de bénéficier de cette aide.

Akli N.

Partager