Des demandeurs réclament l’affichage de la liste des bénéficiaires

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Plusieurs dizaines de demandeurs de logements à Aïn-Hdjar, à une dizaine de kilomètres à l’Ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se sont rassemblés, avant-hier, devant la mairie, afin de réclamer l’affichage de la liste des bénéficiaires des 99 logements sociaux. Selon les protestataires, les travaux de réalisation des logements en question ont été finalisés depuis plus de deux années, en plus des opérations d’aménagement et de raccordement aux réseaux divers.

Les protestataires font savoir qu’ils occupent, pour leur majorité, des baraques de fortune dans des bidonvilles au niveau du chef-lieu communal, rappelant que les responsables locaux se sont engagés à distribuer ce quota de logement aux citoyens vivant dans des conditions précaires : «Même le wali de Bouira, qui s’est déplacé au mois de décembre dernier au niveau de notre commune, et après lui avoir exposé ce problème, nous a assuré que les 99 logements seront attribués dans un délai d’un mois !

Malheureusement, quatre mois après son passage dans notre commune et son engagement, rien n’a évolué !», s’est désolé l’un des protestataires. Selon notre interlocuteur, les autorités de la wilaya refusent désormais d’annoncer la date d’attribution de ces logements : «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer !

Nous habitons dans des conditions lamentables depuis une vingtaine d’années et nous rêvons toujours de logements dignes ! Malheureusement et malgré nos nombreuses requêtes et réclamations, les responsables concernés font toujours la sourde oreille. Même le wali et le président de l’APW refusent de nous recevoir», ajoute-t-il.

À rappeler, enfin, qu’au mois de novembre dernier, une première liste de 100 bénéficiaires de logements sociaux a été rendue publique au niveau de cette commune, et plusieurs actions de protestation s’en étaient suivies, menées par des non bénéficiaires, plus particulièrement des résidents de l’ancien camp de regroupement «Aït Amar Ben Amar», où vit encore une centaine de familles.

Oussama K.

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