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Santé - Immunologie et allergologie : Des diplômes d’études supérieures en gestation

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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé que des Diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS) en immunologie et allergologie seront créés. «La création d’un DESS en allergologie, au profit des médecins généralistes, contribuera à l’élargissement de la prise en charge de cette pathologie (NDLR, l’allergie), en nette croissance de par le monde», a affirmé le directeur des services de santé, au ministère de tutelle, le Pr Mohamed El Hadj, et ce à l’ouverture du 4e Congrès d’allergologie, organisé sous le slogan «L’Allergie à l’ère moléculaire».

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Tout en s’appuyant sur les données avancées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Hassan Tidjani Haddam, a noté que les allergies occuperont, à l’avenir, la quatrième place dans la liste des maladies chroniques, en raison de l’augmentation des facteurs de risque, à l’instar de la pollution de l’air et la pollution industrielle, outre le changement du mode de vie et le recours aux produits chimiques.

A cet effet, le ministre a appelé les spécialistes du domaine «à accorder davantage d’importance aux allergies détectées, notamment dans l’imagerie médicale, pour éviter qu’elles se développent en maladies chroniques». Dans ce sillage, M. Haddam a ajouté que «la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) garantissait une couverture sanitaire globale aux assurés sociaux et ayants droit». De son côté, le président de l’Académie algérienne d’allergologie (AAA), le Pr Merzak Gharnout, a estimé que ces pathologies coûtent à l’État l’équivalent des coûts du VIH/Sida (syndrome d’immunodéficience acquise) et de la tuberculose réunis.

A retenir que la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati, a fait état de l’installation, en 2020, d’un système de purification de l’air, au niveau des grandes villes du pays, en vue de lutter contre la pollution environnementale et permettre aux habitants de respirer un air pur. Elle a aussi indiqué que l’opération «Samae Safia», lancée à Alger, ces dernières années, «est à l’arrêt en raison de l’absence d’équipements de maintenance».

Samira Saidj

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