Des étudiants interpellent le recteur

Partager

La fermeture des deux blocs C et E depuis plus d’un mois par les étudiants d’histoire dans la faculté des sciences humaines et sociales, exaspère les étudiants de différentes autres spécialités, privés de cours depuis la fin du mois de janvier dernier. Exprimant leur soutien aux grévistes sur le fond, les étudiants manifestent néanmoins leur désaccord quant à la forme du mouvement.

«Je soutiens l’action menée par nos camarades d’Histoire, mais jusqu’à quand allons-nous être privés de cours. Logiquement, nous avons entamé le deuxième semestre, mais nous n’avons même pas passé les examens du premier», dira une étudiante en orthophonie. De leur côté, les étudiants de fin de cycle licence et master expriment leur mécontentement quant à l’enchaînement des événements et disent craindre le scénario d’une année blanche.

«La fermeture des blocs n’est pas du tout une solution, nous sommes privés même de rencontrer nos promoteurs, vu que les salles d’enseignants sont dans les deux infrastructures fermées», dira un étudiant en fin de cursus. L’autre point noir engendré par ce gel des cours, c’est l’absence de l’administration, puisque les employés n’ont pas accès aux bureaux. Résultat, même les diplômés ne peuvent récupérer leurs attestations finales souvent exigées pour des entretiens d’embauche et les concours au niveau national.

Quant aux étudiants grévistes, ils campent sur leur position et assurent maintenir le blocage «jusqu’à satisfaction de nos doléances soumises à la tutelle». Notons que les étudiants occupent les blocs même durant la nuit, exigeant toujours «le départ immédiat de l’enseignante et chef de la spécialité Histoire», qui, accusent-ils, «ne fait que dénigrer les étudiants et les mépriser avec des comportements inadmissibles». Les autres étudiants lancent un appel au recteur, l’exhortant à intervenir pour trouver une solution et mettre fin à la situation.

L. Mechouek

Partager