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Bouira

Des fonctionnaires de l’OPOW assiègent la DJS

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Réclamant le départ de leur directeur, les fonctionnaires de l’OPOW de Bouira ne décolèrent pas. Hier, ils ont tenu une nouvelle fois un rassemblement devant le siège de la DJS, pour exiger une solution à leur problème «qui perdure depuis novembre 2018 et qui se résume au départ du directeur de l’OPOW, Fouad Dabba».

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Les contestataires déplorent le fait qu’ils n’aient trouvé aucun interlocuteur au niveau de la DJS de Bouira, sachant que «le nouveau DJS, Abdellaoui Larbi, installé en mai dernier, est aux abonnés absents». Selon une source crédible, Abdellaoui Larbi, qui a remplacé Djamel Djender, aurait déposé sa démission et ne se présenterait que rarement au niveau de la DJS de Bouira.

Les travailleurs de l’OPOW se disent «désemparés» face à cette situation et appellent, encore une fois, le MJS et le wali de Bouira à trancher définitivement sur la question. Les frondeurs, qui ont exhibé des pancartes hostiles au directeur de l’OPOW, précisent qu’ils sont plus d’une centaine à être en grève depuis plus de trois mois.

«Nous avons épuisé tous les recours, nous avons rencontré à maintes reprises le MJS ainsi que le wali de Bouira, pour exiger l’application officielle de la décision de limogeage du directeur de l’OPOW Fouad Dabba, établie par l’ex-MJS Hattab, en vain (…)», fait savoir l’un d’eux. «Apparemment, reprend un autre protestataire, l’ex-directeur de l’OPOW a les bras longs. Sinon comment expliquer qu’il soit toujours en poste ? Il faut que le MJS et les autorités de wilaya prennent leurs responsabilités. Il faut savoir que les travailleurs n’ont pas encore perçu leur paie alors qu’on n’en est qu’à quelques jours de la fête de l’Aïd El-Adha».

Il faut dire que cette situation de blocage, qui amorce son quatrième mois, pénalise également les sportifs et les jeunes estivants, en les privant des salles de sport et des dix piscines que compte la wilaya.

Faute d’infrastructures de loisirs ouvertes, la jeunesse locale se rebat sur les retenues colinéaires et les gueltas pour se baigner avec tous les dangers qu’ils encourent. Cette situation de blocage se répercute aussi sur l’état de la pelouse du stade OPOW Rabah Bitat, laquelle manque d’entretien, de même que les piscines et les salles de sport.

M’hena A.

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