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OUADHIAS - Ovoïde et station d’épuration : Des projets en attente de lancement depuis… 2013

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Annoncés en grande pompe il y a des années, les projets portant sur la réalisation d’une ovoïde et d’une station d’épuration au profit de la commune des Ouadhias, au Sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, ne sont toujours pas lancés.

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À leur inscription, les citoyens, spécialement ceux habitant à proximité du talweg des Ouadhias, s’étaient dit que leur cadre de vie allait enfin être amélioré et qu’ils n’auront plus à vivre en milieu pestilentiel, exposé à différents risques de maladies, notamment à transmission hydrique.

Ils ne savaient pas encore que, malgré les engagements du ministre de l’Hydraulique en 2013, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite dans la région, les deux en projets en resteront là à ce jour. À rappeler que le ministre d’alors s’était engagé à «lancer les travaux dans les meilleurs délais pour protéger la santé de la population et l’environnement en plus du barrage de Taksebt».

Aujourd’hui, rien n’a été encore engagé sur le terrain, bien que les deux projets soient inscrits et un montant initial de 11 milliards de centimes ait alloué à cet effet. Le lancement des travaux tardant à intervenir, le barrage de Taksebt reçoit toujours les eaux usées des Ouadhias et d’autres communes limitrophes. La menace sur la santé publique est aggravée par le débordement des eaux usées du talweg dernièrement, causant l’inondation de la cité dite «les halles».

«En été, on ne peut pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs nauséabondes, des mouches et de toutes sortes d’insectes. En hiver, le débordement du talweg nous empoisonne la vie et nous contraints à patauger dans des eaux usées. Nous demandons aux responsables concernés d’entamer les travaux sans trop tarder pour nous délivrer de ce cauchemar», appelleront vivement plusieurs habitants. Pour sa part, le P/APC des Ouadhias, Youcef Akir, déplore : «L’ovoïde est d’une importance capitale pour la préservation de la santé de mes concitoyens, mais aussi pour la protection de la nature.

La station d’épuration est tout aussi importante pour la préservation de l’environnement et du barrage de Taksebt. Chaque jour que Dieu fait, les habitants nous mettent la pression à ce sujet, mais toutes nos démarches sont restées lettre morte. Bien que l’entreprise ait été choisie et l’enveloppe financière, 11 milliards de centimes, soit disponible, l’ordre de service (ODS) n’est toujours pas délivré à l’entreprise par l’Office national de l’assainissement (ONA) pour entamer les travaux.

Nous demandons au moins la réalisation du tronçon (environ 700 mètres) où plane un véritable danger de santé publique. Au niveau de la STEP, il y a aussi un laisser-aller à ce sujet. On ne nous fait que des promesses semblables à une fuite en avant».

Hocine T.

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