Le secteur de l’hydraulique de la wilaya de Béjaïa vient de bénéficier d’un projet de réalisation de deux stations monoblocs de traitement d’eau, au profit de la région Est. Les deux stations sont destinées au renforcement de l’alimentation en eau potable, notamment au niveau des communes de Derguina, Aït Smaïl et Taskriout. Cette annonce a été faite, dernièrement, par le wali de Béjaïa, Ahmed Maabed, en marge de la tenue d’un conseil de wilaya.
Ces deux stations monoblocs de traitement d’eau seront installées, respectivement, au barrage Ighzer- Ouftis (Derguina) et aux cascades de Kefrida (Taskriout). Pour rappel, au mois de février dernier, une délégation du ministère des Ressources en eau, composée de directeurs centraux de l’Algérienne des eaux (ADE) et de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) s’est rendue dans cette wilaya pour inspecter des projets en cours de réalisation. La délégation avait visité les cascades de Kefrida et le barrage d’Ighzer Ouftis. Elle s’est engagée à réaliser une étude portant sur le renforcement de l’alimentation en eau potable des municipalités de la région de l’est de Béjaïa à partir des eaux provenant de ces deux ressources d’eau.
«Le ministère des Ressources en eau a répondu favorablement aux demandes de la wilaya, exprimées lors de la visite d’inspection d’une délégation de ce ministère à Béjaïa, au mois de février dernier, pour l’exploitation des eaux des cascades de Kefrida et du barrage Ighzer Ouftis. La réalisation de deux stations monoblocs est inscrite à cet effet dans le cadre d’un programme sectoriel», a affirmé une source à la wilaya. La livraison de ces deux stations sera d’un grand apport pour la population des communes de Taskriout, Derguina et Aït Smaïl, qui souffrent des pénuries d’eau potable.
A noter que la même délégation a approuvé le projet de rénovation de la conduite qui alimente les communes de l’est de la wilaya et une partie de la ville de Béjaïa à partir de l’Aïnceur Azegza (la Source bleue). Cette conduite en acier de 700 millimètres, qui souffre de dégradation et de colmatage chronique, sur un linéaire de 18 kilomètres, sera remplacée par une autre en PEHD (polyéthylènes haute densité). Un montant de l’ordre de 20 milliards de centimes a été alloué par les pouvoirs publics dans le cadre d’un projet sectoriel. Par ailleurs, la commune d’Akbou a bénéficié d’un projet de réalisation de plusieurs forages d’eau pour renforcer l’approvisionnement en eau potable dans le but de transférer une partie de l’eau du barrage Tichy Haf, destinée initialement à cette municipalité, vers le nouveau pôle urbain d’Ighzer Ouzarif (Oued Ghir).
B. S.