Du rififi à l’ODEJ

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L’Office des établissements de jeunes (ODEJ) de la wilaya de Béjaïa est toujours sans directeur. En effet, depuis que son ex-premier responsable, en l’occurrence Boualem Oudjehani, est parti, ce poste est vacant, depuis plusieurs semaines. Dans les milieux du secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaïa, d’aucuns se posent la question de savoir pourquoi il a quitté son poste moins de deux années après son installation. À rappeler que durant l’été passé, l’ODEJ a connu des turbulences et des contestations intra-muros.

Des pétitionnaires, des fonctionnaires de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) locale, dont quelques directeurs d’établissements des jeunes, avaient dénoncé «une mauvaise gestion». Par ailleurs, les observateurs s’interrogent sur les dessous de ce départ précipité qui demeure à ce jour inexpliqué pour l’opinion publique. Les missions de l’ODEJ consistent, entre autres, à gérer les activités socio-éducatives et culturelles, organiser les manifestations culturelles et scientifiques, en apportant aux jeunes des techniques qui leur permettront de réaliser leurs projets, mais aussi favoriser les rencontres des jeunes dans le cadre des échanges nationaux et internationaux, assurer la gestion de toutes infrastructures de la jeunesse liées aux activités du secteur et développer les échanges avec les Offices des établissements de jeunes des autres wilayas.

A noter que Béjaïa possède 35 maisons des jeunes, 16 complexes sportifs de proximité, 2 camps des jeunes et 7 auberges, dont le Château de la comtesse d’Aokas, transformée récemment en auberge des jeunes baptisée «Mohamed Boudiaf». Cela dit, aux dernières nouvelles, selon une source proche de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya, une commission de contrôle et d’enquête est actuellement en cours à la DJS. Affaire donc à suivre…

A Hammouche

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