Grève des travailleurs affiliés au Snapap

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Les travailleurs affiliés à la section Snapap de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa ont observé, hier, une journée de grève pour dénoncer «l’exclusion» de leur syndicat du dialogue par l’administration de l’université et exiger par là sa reconnaissance comme partenaire social. «Nous avons officiellement installé notre section syndicale, le 17 janvier dernier.

Nous avons envoyé des correspondances et une demande d’audience au recteur, mais celui-ci a fermé les portes devant nous et refuse de nous répondre», déplore Mihoub Samir, SG du Snapap au niveau de l’université de Béjaïa. Pourtant, les protestataires affirment avoir installé leur section syndicale conformément à la loi en vigueur et que leur volonté est d’«améliorer les conditions sociales et professionnelles des travailleurs».

«Nous sommes dans nos droits et notre démarche ne vise aucunement à semer le trouble ou à créer des problèmes», assure le SG. Pour rappel, les membres de la section provisoire du SNAPAP avaient déjà organisé, début janvier, un sit-in de protestation à l’intérieur du campus Aboudaou, pour dénoncer «une campagne d’acharnement visant à étouffer leur activité syndicale».

«Cette campagne systématique, menée par l’administration, a pour but d’anéantir toute liberté et droit à l’exercice syndical à l’université de Béjaïa. L’administration n’hésite pas à user de l’intimidation, la retenue sur les primes de rendements injustifiée et même l’instrumentalisation du conseil de discipline avec des dossiers fallacieux dans l’unique objectif de faire plier les membres et adhérents, connus pour leur honnêteté et qui ne rechignent en rien pour réclamer les droits des travailleurs à la dignité et au respect.

Les travailleurs honnêtes et consciencieux, mais non-soumis, sont les seuls à subir cette politique de la peur au quotidien que ce soit par des questionnaires ou des remarques verbales», a écrit ce syndicat dans une déclaration rendue publique.

B. S.

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