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ÉDUCATION NATIONALE - L’intersyndicale maintient la pression : Grève nationale et marche aujourd’hui

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L’intersyndicale de l’éducation nationale est, encore une fois, déterminée à réoccuper le terrain de la contestation. En effet, le secteur de l’éducation national renouera, dès aujourd’hui, avec la protestation. L’intersyndicale qui regroupe en son sein six syndicats du secteur (Cela, Cnapeste, Satef, Snapest, Snte, Unpef) maintient son appel à la grève nationale d’une journée, prévue aujourd’hui.

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Cette énième action de contestation sera appuyée par des marches avec pour point de départ les directions de l’éducation de l’ensemble des wilayas du pays. L’Intersyndicale de l’éducation a également annoncé son boycott de l’ensemble des activités et réunions organisées par le ministère de l’Éducation nationale dans le contexte actuel.

Ce mouvement de protestation intervient, faut-il le rappeler, après le débrayage des 26 et 27 février dernier, qui «est resté sans suite». Il convient de souligner que de nombreuses tentatives du ministère de l’Éducation de dissuader les syndicats du secteur de leur action se sont avérées vaines. Le recours de l’intersyndicale de l’éducation nationale à ce mouvement de grève est motivé, selon le chargé de communication de l’Unpef, par «l’absence d’une bonne volonté de régler les problèmes des travailleurs du secteur, à maintes fois soulevés aux hautes instances, mais en vain».

Dans ses revendications, la coalition «exige une prise en charge réelle et effective de leurs doléances». Celles-ci tournent autour de «l’annulation de la réforme des retraites, la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail, la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleur».

Les syndicats de l’éducation réclament également «l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 qui devait permettre le classement des enseignants détenteurs de licences ou de DEUA dans la catégorie 12 de la grille indiciaire des salaires au lieu de la 11 actuellement». Ils exigent également «la révision du statut particulier des travailleurs du secteur, la levée des entraves aux libertés syndicales».

La coalition exige également «le maintien du travail à travers la commission mixte, le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge, l’abrogation définitive de l’article 87 bis de la loi de finances de 2015 et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés».

L.O.CH

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