Grogne dans les postes et chez les forestiers

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Le mouvement de grève de deux jours, observé mercredi et jeudi derniers par les travailleurs d’Algérie Poste (AP), a été largement suivi au niveau des différentes postes de la wilaya de Béjaïa. «Nous réclamons l’octroi des primes de rendement individuel et collectif (PRI et PRC), la révision de notre grille de salaire et le droit à un week-end complet», a indiqué un protestataire du bureau de poste principal de la ville de Béjaïa, sis à la rue de la Liberté.

Les travailleurs d’Algérie Poste disent demander ni plus ni moins que «la reconnaissance pour les efforts fournis». En effet, ces fonctionnaires travaillent également le samedi et, dans les grandes villes, ils restent en poste jusqu’à 18h. Durant le mois de Ramadhan, ils travaillent aussi la nuit. À l’approche des fêtes religieuses, où le besoin de retirer de l’argent par les clients devient accru, les agents d’Algérie Poste disent subir «une pression énorme». Par ailleurs, un autre débrayage a été observé, mercredi dernier, par les travailleurs de la Conservation des forêts de Béjaïa.

En plus de l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle, par «la révision du statut particulier des forestiers, la création du corps assimilé, la promotion automatique des fonctionnaires de ce secteur après dix ans de service et l’intégration des contractuels dans des postes permanents», ces forestiers grévistes, affiliés au SNAPAP, réclament «la reconnaissance de leur syndicat comme partenaire social au niveau de la Conservation des forêts de Béjaïa». Une reconnaissance que lui refuse la direction de cette institution arguant que ce syndicat «n’a pas justifié une liste d’adhérents dépassant le taux légal exigé».

Salma B.

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