Huile d’oléastre, l’ingrédient «miracle» de Si Moh

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Les gens l’appellent affectueusement Si Moh. Il est titulaire d’un brevet d’invention certifié et protégé par l’INAPI.

Si Moh possède la faculté de soigner des maladies difficiles pour la médecine conventionnelle. Son seul remède, un élixir, savamment mixé d’huile d’oléastre. Seul notre ami Si Moh, dans sa petite boutique située à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou, a le secret de cette mixture et cette alliance miracle entre l’huile d’oléastre mâle et l’huile d’oléastre femelle. Ce dosage savant est justement à l’origine de ce brevet tellement convoité par l’industrie pharmaceutique. Cet élixir peut soigner un nombre important de maux qui rendent la médecine conventionnelle impuissante, sinon capable seulement d’en estomper les symptômes. Mais des centaines de témoignages de personnes certifient que Si Moh a pu guérir des maladies «grâce à sa recette». Rien à voir avec les guérisseurs et les charlatans.

Si Moh Sidi Maamar applique un procédé scientifique certifié et breveté par l’Institut Pasteur et reconnu et protégé par l’INAPI. L’élixir de Sidi Maamar guérit une série de maladies causées par la mauvaise circulation du sang, les affections respiratoires, les douleurs musculaires, les saignements du nez et les affections rhumatismales. Sa formule possède des effets incontestables sur l’arthrose et la sciatique. Nous sommes allés le voir dans sa boutique dans la principale avenue de la nouvelle ville de Tizi-Ouzou pour en savoir plus sur ce procédé que son inventeur refuse de dévoiler à l’industrie pharmaceutique malgré les maintes sollicitations. «Avant de vous parler de ce remède, il faut d’abord louer la grâce divine qui a gratifié l’humanité de ces biens.

L’oléastre mâle n’existe en quantités que dans deux pays au monde, l’Algérie et la Palestine qui ont les quatre saisons bien accentuées. Il ne faut pas oublier aussi que l’élément transmetteur à travers les pays de la méditerranée est un oiseau, l’étourneau», explique-t-il comme pour rester humble devant la nature. Le génie humain de Sidi Maamar n’intervient donc que dans le processus de fusion de ces deux mixtures, l’huile d’oléastre mâle et l’huile d’oléastre femelle. En fait, la formule protégée de Si Moh n’a pas tardé à attirer l’industrie pharmaceutique. «Des industriels du médicament d’un pays européen sont venus me voir afin d’acheter ma formule. Ils m’ont fait l’offre alléchante d’un milliard et demi de centimes en contrepartie de ma formule. Je leur ai répondu que j’étais d’accord pour sa vente en Europe sous la dénomination d’huile alors qu’eux, ils voulaient produire ce remède en gélules.

J’ai donc refusé parce que je préfère qu’il soit produit par l’Algérie», raconte-t-il avec dépit du sort qu’on réserve souvent au génie national. Si Moh nous a également révélé le procédé de fabrication de son élixir. Avant de passer à la trituration, il nous explique d’abord que l’huile d’oléastre femelle se trouve dans l’écorce alors que celle de l’oléastre mâle est dans le noyau», précise-t-il. «Je broie les graines séparément dans le moulin. Je retire la pâte et je procède au mixage selon un dosage que je suis seul à savoir. L’huile produite est utilisée pour guérir les maladies dont je vous parlais», raconte-t-il. Des témoins rapportent en effet que cette lotion est venue à bout de maladies qui les ont fait souffrir durant des années sans trouver un remède. «J’étais sur le point de fermer ma boutique dans le village.

Je ne pouvais plus soulever le moindre poids. Quand j’ai entendu parler de Si Moh, je me suis précipité à aller le voir. Après son traitement, la sciatique qui me rendait la vie impossible a disparu. À présent, j’ai maintenu ma boutique ouverte et je peux soulever le poids que je souhaite. Un vrai miracle après des années de soins chez les médecins», témoigne Hacène, la cinquantaine, commerçant de son état. «Je vis en France, la machine bronchée à mes poumons ne devait jamais me quitter pour rester en vie. J’ai été orienté par un cousin qui vit au bled chez Si Moh. Après son traitement à l’huile d’oléastre, j’ai retrouvé ma respiration naturelle. Je suis guéri de ma maladie handicapante. À présent, la machine, je l’ai décrochée et je vis normalement», témoigne un autre personnage reconnaissant pour les vertus de l’huile d’oléastre.

Akli N.

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