Il aura suffi d’un orage de juin…

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Par Amar Atmane.

Avant-hier. Journée et soirée de juin. Presque d’été. A la veille de l’ouverture de la saison estivale. On est presque dans cette saison de relâche. A peine une dizaine de jours, des vacances, des fêtes. Une période d’ordinaire où le temps n’a que rarement déversé de ses colères, en dehors de ce soleil qu’on sent commencer à descendre d’un cran pour vous chatouiller chaudement le crâne. Bref, des signes d’un printemps qui s’efface au profit d’un été qui semble pressé de prendre place. A vrai dire, jusque-là, tout paraît normal.

Et puis, il y a eu cet orage qui a éclaté. Le ciel a grondé hors saison. Mais c’est déjà arrivé. Rien d’extraordinaire en somme. Ça fait partie des caprices de Dame Nature de changer de ton et de temps sans aviser. Même les services spécialisés, très prompts ces derniers temps à émettre un BMS à la moindre averse, ont été pris de court cette fois. Mais ce ne fut pas grave. ça n’a pas trop duré.

Juste le temps d’une averse, d’une pluie dont on profite indifféremment en demi-manches, plus qu’on ne subit, quand bien même elle pourrait être fatale pour certaines cultures fragiles, ou encore, pire apparemment, pour le réseau de la société de distribution du centre. A entendre par là le réseau de l’électricité de la Sonelgaz. Il aura en effet suffi d’un orage passager de juin pour que tout Tizi-Ouzou sombre dans le noir. Même le chef-lieu.

Dans ce cas, n’en parlons pas de ces villages haut perchés sur les montagnes. C’est tout de même assez grave, bizarre et étonnant. Après tant d’annonces de renforcement, de consolidation, d’extensions, d’amélioration, de modernisation, de nouveaux plans mis en place… on en arrive là : un simple orage d’un soir d’été remet tout en cause. Plus d’électricité, matériel électriques et électronique bousillé…

Hier encore, il s’en trouvait des localités où le courant n’avait pas encore été rétabli, y compris au chef-lieu de wilaya. Et dire que la SDC s’enorgueillit dans ses promotions de réclames, d’être au diapason des standards universels du rétablissement du courant. Avant-hier soir, en tous les cas, on aura rien vu de ces supposées performances. Mais juste une réalité qui n’augure pas d’un grand réconfort.

A.A.

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