«Il faut revoir le dossier des œuvres sociales»

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L’enseignement de la langue amazighe connaît une évolution au niveau national. La ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, a affirmé que l’enseignement de tamazight s’est élargi à 44 wilayas du pays.

«Le nombre des enseignants en langue amazighe a atteint plus de 3 000 enseignants», a-t-elle indiqué, hier, lors de son passage sur les ondes de la chaine I de la radio nationale. La ministre a, en outre, fait état du recrutement de 300 enseignants de tamazight pour la rentrée scolaire 2018/2019.

Évoquant le redoublement de classe par nombre d’élèves, la première responsable du secteur note qu’il se situe à 5,8% en 2018, contre 12% en 2000 pour ce qui concerne le niveau primaire, de 18,7% en 2018 contre 23,5% en 2000 pour le moyen et de 15,7% contre 26,6% en 2000 pour le secondaire. Pour ce qui est du nombre d’élèves inscrits au baccalauréat, l’intervenante de la radio algérienne a déclaré qu’il y avait eu une baisse du nombre d’inscrits et une augmentation du nombre d’élèves inscrits aux examens de 5e année primaire et du BEM.

Tout en indiquant que le nombre de candidats libres qui est en hausse, représente 38,99%, Nouria Benghabrit a fait savoir que «pas moins de 674 120 élèves sont inscrit aux épreuves du BAC, 812 056 élèves sont inscrits à l’examen de cinquième année primaire, alors que 630 728 sont inscrits à l’examen du BEM».

Réagissant, par ailleurs, à la menace de grève de l’intersyndicale du secteur, prévue le 21 du mois courant, la ministre note que les revendications des syndicats portent essentiellement sur «le traitement des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier, ainsi que sur le dossier des œuvres sociales». Elle explique dans ce sens que «le retard accusé dans le traitement du dossier des œuvres sociales ne relève pas de la responsabilité de son département». Néanmoins, la ministre estime qu’ «il faut revoir ce dossier».

La ministre a tenu à réaffirmer une nouvelle fois que «le débat demeure ouvert». Pour ce qui est du débat autour du statut particulier du personnel du secteur de l’éducation, la ministre a fait savoir que «ce dossier avait atteint sa phase finale». «Il ne faut pas se précipiter dans le traitement des dysfonctionnements du statut particulier des travailleurs de l’éducation», a-t-elle recommandé expliquant que «la commission chargée dudit statut travaille sans relâche, en coordination avec la direction générale de la fonction publique pour l’application du décret promulgué en 2014».

Elle signale, par la suite, que «son département a modifié sa stratégie de dialogue et de débat avec le partenaire social», précisant qu’ «au lieu de satisfaire les revendications comme ce fut le cas en 2014 et 2015, la tutelle s’attelle à examiner, minutieusement, les problèmes posés par les représentants des syndicats». Par ailleurs, la ministre a relevé qu’il existait «de grandes divergences dans la démarche des organisations syndicales».

L. O. CH.

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