Alors qu’il y a à peine quelques jours, les fruits et légumes de saison étaient inaccessibles aux petites et moyennes bourses, depuis le début de la canicule, une accalmie a été enregistrée par rapport au prix de ces produits maraîchers.
«Les prix des légumes et des fruits ont sensiblement baissé à cause de la chaleur. Au niveau des marchés de gros, auprès desquels nous nous approvisionnons, les marchandises exposées très tôt le matin ne supportent pas le transport d’Alger ou de Blida jusqu’à Bouira.
De ce fait, les grossistes savent que des pertes sèches sont enregistrées et ils obligent les producteurs à baisser leurs prix», indique Salah, commerçant au niveau du marché couvert de l’ex-Gare routière.
Ainsi, la tomate, qui était affichée à 100 DA, le mois dernier, est cédée à 40 dinars sur cette aire de négoce. Par contre, on la retrouve à 25 DA auprès des revendeurs informels squattant les bas-côtés des Routes nationales. Même tarifs pour les courgettes, le chou, la pomme de terre ou encore les blettes.
Du côté des poivrons et piments, les tarifs demeurent stables aux alentours de 80 DA dinars, ainsi que les haricots verts ou la laitue qui sont pourtant très sensibles à la chaleur.
Les fruits de saison, par contre, sont les moins chers. La pastèque est vendue à 25 DA le kg, la pêche à 40 DA, les abricots et autres brugnons et nectarines entre 50 et 80 DA. La canicule a même fait chuter le prix de la banane, qui se négocie autour de 150 DA, et celui de la pomme locale. Seul le citron affiche, depuis le mois de Ramadhan, 400 DA.
H. B.