La grève à nouveau dans les primaires

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En guise de protestation contre la nonprise en charge de leurs revendications, les enseignants du primaire ont organisé, hier, une journée de grève, qui a paralysé de nombreux établissements scolaires du pays. Et pour cause. Le conflit les opposant au ministère de l’Éducation nationale n’a toujours pas trouvé son épilogue. A noter que cette journée a été ponctuée par des rassemblements de protestation, aux sièges des directions de l’Éducation, au niveau national.

A Alger, notamment, ils étaient des dizaines d’enseignants à s’être rassemblés durant la matinée devant l’annexe du ministère de tutelle, aux Anassers (ex-Rouisseau), pour crier leur «désarroi» concernant «la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles». D’ailleurs, ils l’ont bien exprimé à travers leurs slogans : «Où sont nos droits ?», «Où est notre classification ?», «Vous ne nous ferez pas peur avec les ponctions sur salaire, car nous sommes déjà dans la misère» et «Nos revendications sont légitimes». En outre, les grévistes ont affiché leur détermination à continuer sur la même voie jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

D’ailleurs, ils ont programmé une autre journée de grève pour le 15 janvier, et de reprendre leur grève cyclique, chaque lundi. A rappeler que parmi les revendications des protestataires figurent «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire, au même grade de base, «la diminution du volume horaire», «l’application immédiate du décret présidentiel N°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution, en 2014, le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» et, enfin, «la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj

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