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Point d'ordre : La grève n’est pas la solution

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S. Ait Hamouda

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Ces grèves qui se suivent et ne se ressemblent pas, qui se succèdent d’autant mieux que c’est le petit peuple qui en paye le prix. La poste qui ne travaille pas le jeudi, avant-veille de la fête du Mawlid célébrées par les Algériens. N’est-ce pas que l’on châtie là les Algériens ? Et que fera le peuple pour célébrer cette occasion ? Nonobstant que pour commémorer cette occasion, il faut des sonnantes et trébuchantes, ou que l’on ne le fasse pas, faute d’argent, il y a tout de même des normes religieuses auxquelles on ne doit pas faillir.

Ceux qui ont décidé de ces trouvailles à un moment inopportun, il faut savoir lesquels, il faut les identifier, les repérer, les reconnaitre, est-ce que ce sont des Algériens ou pas ? Ils peuvent l’être sans sentiments ou ressentiments, parce qu’on ne sanctionne pas les citoyens pour punir ceux qu’on appelle la «isaba», on ne débraye pas au petit bonheur la chance, on n’arrête pas de bosser pour le plaisir. Il est vrai qu’il s’agit d’un droit indiscutable, inaliénable, évident de se reposer à l’emporte-pièce, mais il faut réfléchir aux conséquences induites par cette ignominieuse résultante, que l’on refuse le travail pour des détails incongrus.

Quoiqu’il en soit, ce sont des sentences exagérées pour montrer qu’ils sont là et qu’ils peuvent de tout et de rien, comme des maîtres alors qu’ils ne sont ni Dieux ni bienfaiteurs pour ce pays. Que l’on soit un tant soit peu sagace pour déclarer l’arrêt de travail, n’importe quel jour, comme si de rien n’était. Au jour où l’on fasse bloquer tout une administration pour on ne sait quoi, il doit y avoir des raisons au-delà du bon sens, la première est la non observance des règles de la grève, ni service minimum, ni piquet de grève ni rien de tout cela, on reste chez soi au chaud ou au frais, s’en foutant des clients. Résultat des courses, aucun ne peut comprendre un iota de ce qui se trame dans cette ménagerie où tout est permis. Sauf à pousser l’ambition au summum et se comporter en dictateur, c’est ce qui résulte de ces obséquieuses façons de mettre tout le monde dans le même sac.

S. A. H.

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