La grogne ne s’estompe pas

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Les enseignants du primaire ne comptent pas lâcher du lest. Preuve en est. Ils observent, aujourd’hui, leur unième débrayage, en guise de protestation contre la non-prise en charge de leurs revendications.

C’est suite à la réunion des coordinateurs nationaux de la Coordination nationale des enseignants du primaire que cette dernière a «décidé de geler son mouvement de grève cyclique de trois jours par semaine, tout en maintenant une journée de grève chaque mercredi», a fait savoir, hier, Ilyes Cherrad, coordonnateur national d’Alger-Centre.

Il a également tenu à préciser que «pour la semaine en cours, le débrayage aura lieu lundi (aujourd’hui, NDLR), en guise de solidarité avec les enseignants de l’établissement Larbi Tebessi d’Alger, qui ont fait objet de répression».

Le syndicaliste a ajouté que son organisation est en train de préparer «une marche nationale vers le siège du ministère de l’Éducation à Alger pour la fin février».

Il faut, par ailleurs, souligner que la Coordination nationale des enseignants du primaire a déclenché ce mouvement de protestation en octobre 2019, et ce dans le but de voir ses revendications satisfaites.

Pour rappel, les grévistes réclament, «la révision des programmes pédagogiques», «la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays» et «la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire, au même grade de base.

Les enseignants frondeurs ont également exigé «la diminution du volume horaire», «l’application immédiate du décret présidentiel n° 266/14 avec effet rétroactif depuis sa proclamation, en 2014, le recrutement de superviseurs pour assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines, afin de permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» ainsi que «la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique».

Samira Saïdj

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