Accueil National La pratique bientôt opérationnelle

SANTE - Prélèvement d'organes sur cadavres : La pratique bientôt opérationnelle

358
- PUBLICITÉ -

«Toutes les conditions sont réunies pour commencer le prélèvement d’organes sur cadavres», a déclaré, avant-hier, le président de la Société algérienne de transplantation d’organes (SATO), Pr Ali Benziane.

- PUBLICITÉ -

Il affirme dans ce cadre, que «les pouvoirs publics ont garanti les conditions requises pour procéder au prélèvement d’organes sur cadavres suite à la promulgation, en 2018, de la nouvelle loi sur la santé et l’installation de l’Agence nationale de greffe, outre la sensibilisation de la société».

S’exprimant en marge des travaux du 10e congrès de la SATO, le Pr Benziane, également chef de service d’hémodialyse au centre hospitalo-universitaire Mohamed Lamine Debaghine de Bab El Oued (ex-Maillot), a fait savoir que son service a repris les greffes rénales, à la faveur de la formation d’équipes médicales pluridisciplinaires qui ont effectué 13 interventions en 2017 et 25 autres en 2018.

Il a fait état, en outre, d’une première transplantation rénale sur un enfant de trois ans en coordination avec l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en maladies cardiovasculaires Mohand Maouche Amokrane (Alger), ajoutant que 5 autres enfants sont programmés pour la même opération, en 2019. D’après lui, la liste des enfants nécessitant une greffe rénale en Algérie est beaucoup moins importante que celle des adultes.

Évoquant, par ailleurs, le programme tracé par le CHU de Bab El-Oued, le Pr Benziane a exprimé la disposition des spécialistes pour le développement de la greffe rénale à travers le prélèvement d’organes sur cadavre.

Abondant dans le même sens, le chef du service de chirurgie cardiovasculaire à l’EHS Mohand Maouche Amkrane, le Pr Hamid Kanoun, a rappelé que «plus de 500 opérations de greffe rénale ont été effectuées au niveau de cet établissement, dont 60 au profit d’enfants», soulignant que «depuis le lancement des greffes en 2006, cet établissement a accueilli 50% des patients issus des différentes régions du pays». L

e chef de service de médecine légale au CHU Mostapha Pacha, le Pr Rachid Belhadj, estime, pour sa part, qu’«en dépit de la réunion de toutes les conditions pour entamer la greffe d’organes à partir de cadavres, des obstacles persistent encore».

L. O. CH.

- PUBLICITÉ -