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BOUMERDÈS - Des prix ont doublé à l’occasion de l’Aïd : La spéculation, ce mal qui…

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Les citoyens de Boumerdès ont remarqué une hausse inexplicable des prix des fruits et légumes à la veille de la fête de l’Aïd El-Adha.

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Malgré cette hausse vertigineuse, les marchés des fruits et légumes étaient presque vidés. D’ailleurs, samedi dernier, des citoyens n’ont pas trouvé de quoi remplir leurs couffins. En effet, les étals des marchands de fruits et légumes étaient vides. Les quelques produits restants étaient hors de portée.

A titre d’exemples, la laitue se vendait à 160 DA, alors que quelques jours auparavant, elle était cédée à 45 DA. La carotte, introuvable quelques jours avant l’Aïd, a frôlé les 150 DA/Kg. Dans certains marchés, comme celui de Touzaline, à Aït Amrane, ce produit a été cédé à 100 DA/Kg malgré sa mauvaise qualité. La pomme de terre, pour sa part, un produit nécessaire, était exposée à 65 DA/Kg. Peu de temps avant, elle se vendait à 35 DA/Kg.

Les fruits ont encore connu une hausse vertigineuse. Le raisin, comme le Muscat, était vendu à 350 DA/Kg, et le Dattier à 250 DA/kg, alors que le Cardinal était cédé à 150 DA/kg. Quant au prix de la pomme, il variait entre 180 et 300 DA le kilo, selon la qualité. La banane, écoulée à 140 DA/kg, affichait plus de 270 DA/kg, soit le double. Les citoyens, étonnées et outrés, ont dénoncé cette hausse inexpliquée des prix des produits de consommation à la veille d’une fête religieuse symbole de paix et de fraternité.

«Nous n’avons jamais connu une hausse pareille des prix. Mais que font les services de contrôle de la Direction de commerce ?» s’interroge un citoyen rencontré au marché des Issers, le plus ancien de la région. Rien ne justifie cette hausse, car la plupart des marchands de fruits et légumes et autres commerces n’ont toujours pas liquidé leurs stocks acquis auparavant.

Certains parmi les marchands interrogés sur les raisons de cette hausse des prix se défendent, en avançant l’indisponibilité des produits au niveau des marchés de gros, mal approvisionnés depuis les derniers vents et sirocco ayant ravagé certaines cultures. A titre d’exemple, la filière viticole a été lourdement touchée par les vents ayant ravagé près de 5 hectares de cultures, notamment à Bordj Menaïel, Naciria, Baghlia et Sidi Daoud. Des régions à vocation agricole.

Même les viandes rouges étaient hors de portée des faibles bourses, qui n’ont pas pu acquérir le mouton de l’Aïd. Chez les bouchers, le prix de la viande de bélier a été cédée à 1 500 DA/Kg. Les familles à faible revenu ont trouvé leur salut dans certains points de vente ouverts à l’occasion, comme celui des Issers. La viande de mouton y était proposée à 1 000 DA/Kg. Malgré le non-respect des conditions d’hygiène par les bouchers, au niveau de ce point de vente, les citoyens ont afflué de partout pour acquérir ce produit à bon prix, afin d’apporter de la joie à leur famille, en ce jour de l’Aïd.

Youcef Z.

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