L’alimentation en électricité sera «suffisante»

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Toutes les mesures ont été prises pour assurer une alimentation suffisante en électricité dans l’ensemble des régions du pays durant les deux prochains mois, juillet et août. C’est ce qu’a affirmé avant-hier jeudi le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab.

Intervenant à l’issue d’une séance plénière du Conseil de la nation consacrée à l’adoption du texte de loi relatif aux activités nucléaires, le premier responsable du secteur fera savoir que son département a lancé «tous les préparatifs nécessaires afin de garantir l’alimentation en électricité durant tout l’été».

Pour appuyer ses dires, le ministre dira que «la production de cette énergie est, actuellement, largement suffisante pour couvrir la demande nationale». Selon lui, la production de l’électricité est actuellement de 20 000 mégawatts, indiquant dans ce sens que la demande, durant l’été 2019, en cas d’enregistrement d’un pic de consommation suite à des températures caniculaires, ne dépassera pas les 15 600 mégawatts, au maximum, notamment durant les mois de juillet et d’août.

Outre la mise en œuvre d’une «nouvelle stratégie» en vue de renforcer le réseau de distribution à travers la formation d’équipes d’intervention rapide au niveau des centres du Groupe Sonelgaz sur l’ensemble du territoire national, M. Arkab a annoncé le lancement dernièrement de «grands projets en matière de transfert d’électricité».

Le grand Sud a été doté, poursuit le ministre, d’un nombre important de centrales électriques et a été renforcé des centrales existantes à travers 33 centres.

Par ailleurs, et en ce qui concerne les appréhensions de certains quant à l’exploitation par l’Algérie de l’énergie nucléaire, à des fins pacifiques, et ses répercussions sur l’environnement et la santé, le ministre a fait savoir que «l’aspect environnemental sera rigoureusement pris en compte». «L’Algérie n’est pas le seul pays au monde qui s’oriente vers l’exploitation de ces énergies, et ce, au-delà des bons rapports qu’elle entretient avec les instances chargées du contrôle de l’exploitation de cette énergie et à leur tête l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)», a-t-il encore indiqué.

L. O. CH.

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