Le conflit perdure !

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La Coordination nationale des enseignants du primaire a reconduit, hier, sa grève cyclique de trois jours au niveau national.

Ainsi donc, le conflit opposant le ministère de l’Éducation nationale et les enseignants du primaire ne trouve toujours pas son dénouement. A rappeler que ladite coordination a entamé son mouvement de protestation au mois d’octobre dernier. Plus de trois mois après, les enseignants frondeurs ne comptent pas faire machine arrière, affichant leur volonté à continuer le chemin de la protestation jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Hier, au premier jour de leur grève de trois jours, les grévistes ont observé plusieurs sit-in devant différentes directions de l’éducation. Un autre rassemblement national est prévu, aujourd’hui mardi, devant l’annexe du ministère de l’Éducation, à Alger. La Coordination nationale des enseignants du primaire, qui appelle à l’ouverture des portes du dialogue, a dénoncé «l’indifférence de la tutelle quant aux revendications soulevées», alors que, de son côté, le ministère de l’Éducation a fait état de l’installation d’une commission, «afin d’assurer le suivi et la prise en charge des préoccupations de la communauté éducative ainsi que des parents d’élèves».

Pour rappel, les revendications des protestataires s’articulent autour de «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la modification du statut particulier» de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base et «la diminution du volume horaire». Ils plaident aussi pour «l’application immédiate du décret présidentiel N°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution, en 2014», «le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» et, enfin, «la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj

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