Le contrôle des prix sera renforcé

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Le ministre du Commerce, M. Kamel Rezig, a donné des instructions aux cadres de l’administration centrale, afin de renforcer le contrôle des prix des produits subventionnés à l’instar du lait, notamment durant le mois de Ramadhan.

Ce fut au cours d’une réunion de la commission mixte chargée de la régulation et de l’approvisionnement du marché en produits de large consommation qu’il a présidée, en prévision du mois sacré de Ramadhan, selon un communiqué rendu public, jeudi, par ledit ministère.

Cette réunion a vu la participation du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Aïssa Bekkai, et des représentants du secrétariat général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) ainsi que des associations nationales de protection du consommateur.

En effet, M. Rezig a appelé à «faire obstacle aux commerçants qui saisissent l’occasion du mois sacré pour augmenter les prix». Au passage, il a salué «le rôle prépondérant des agriculteurs, des producteurs et des réseaux de distribution en matière d’approvisionnement des marchés de gros et de détail, particulièrement durant le Ramadhan».

Les partenaires professionnels ont relevé, pour leur part, l’impératif de sensibiliser le consommateur à la faveur d’une coordination avec les associations de protection du consommateur qui constituent un partenaire efficient sur le terrain.

A retenir que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des rencontres entre le ministre et les partenaires du secteur ayant pour objectifs d’organiser les marchés et de garantir leur approvisionnement en produits de large consommation, particulièrement durant le mois sacré, en proposant l’élaboration d’un plan d’action visant à maîtriser les prix et à lutter contre les spéculateurs, en impliquant l’ensemble des acteurs.

Par ailleurs, le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, a souligné, mercredi, la nécessité de mettre en place «une feuille de route portant essentiellement sur le plafonnement de la marge bénéficiaire des commerçants et d’un fichier ou d’une liste des produits essentiels». D’après lui, la réalisation des marchés de proximité ou ceux dits «parisiens» nécessite seulement la volonté des autorités locales.

Samira Saïdj

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