Le développement de la filière figue sèche en débat

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Le développement de la filière figue sèche de Béni-Maouche est lié à l’augmentation de sa production et à l’amélioration de sa qualité.

C’est ce qui est ressorti de la séance de démonstration, organisée la semaine dernière par la subdivision de l’agriculture de Seddouk, sur le bouturage du figuier, en présence des acteurs locaux de la filière.

Mais la concrétisation de cet objectif, selon des spécialistes, est tributaire d’une solution au problème d’approvisionnement en plants. A tour de rôle, M. Afroune Ferhat, CTA de la commune de Beni-Maouche, M. Hadjout, formateur en arboriculture au CFPA de Béni-Mouche, M. Meziane Youcef, président de l’association des figuiculteurs de la commune de Béni-Maouche, ainsi que des producteurs de figues ont été les acteurs de cette séance de démonstration.

«Cette technique de multiplication du figuier consiste à bouturer le figuier in situ, en creusant un large trou et en y enterrant une forte branche ramifiée, le bourgeon sommital sortant à peine du sol. Le figuier émet facilement des racines, quelle que soit la profondeur à la plantation», soulignera un des spécialistes de cette filière.

A l’unanimité, les observateurs ont salué cette louable action. «C’est une très bonne initiative pour apprendre à cette nouvelle génération les techniques classiques du développement du figuier».

A noter par ailleurs que le 7 février dernier, s’est tenue l’assemblée générale ordinaire de l’association des figuiculteurs de la commune de Beni-Maouche. Ce conclave a vu la présence de représentants de la CAW de Béjaïa, de l’Itafv Sidi-Aïch, du subdivisionnaire de Seddouk, du CTA Béni-Maouche, d’élus de l’APC, du conseil interprofessionnel de l’arboriculteur et des adhérents de l’association.

La direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa a également organisé le 6 février une séance se sensibilisation et de vulgarisation sur le thème «La veille phytosanitaire et les traitements d’hiver en arboriculture et olivier». Une opération organisée par la subdivision de l’agriculture de Tazmalt en collaboration avec la DSA et la CAW de Béjaïa, au niveau de la ferme pilote Abderrahmane Mira de Tazmalt.

Côté statistiques, à noter que la Kabylie est la première région du pays à produire les figues fraîches et sèches. Béjaïa, avec sa région de Béni Maouche, détient la tête du peloton, en couvrant près de 34% du marché national, suivi par Tizi-Ouzou et Boumerdès avec 23 % et de Sétif avec une part de marché de 13 %.

A Hammouche.

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