Le doute et les certitudes

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Par S Ait Hamouda

Il arrive que l’on doute de ce qui se passe, depuis peu, sur la scène politique, sociale et culturelle. Mais ce doute prend racine dans la rumeur et dans le non-démenti par l’autorité publique. Les nouvelles prennent de l’ampleur, surtout en ce moment d’incertitude.

Que dit-on à l’Algérien de nouveau, et de réchauffé, qui puisse mettre du baume au cœur du citoyen, pourvu qu’il apporte des réjouissances, aux «polygonients». Disons-le tout net, sans nous nourrir d’illusions, que dans l’heure peu de choses nous interpellent, sauf à tenir pour vrai ce qui se dit et les non-dits, comme vérités supposées et non vérifiables.

Supposons que tout ce qui se jacte sur l’état de la nation, à priori, dans les rassemblements de toutes les sphères de ce qui compose, dans ses différences, les pays, et ceux qui peaufinent dans la discrétion et le secret ce qui se concocte pour notre avenir.

Il est vrai que l’armée fait son possible pour obtenir, dans le meilleur des cas, une issue paisible de la crise. Et aussi d’autres font tout ce qui est en leur possession pour enfoncer le pays dans la mélasse et la malchance pour durer.

Qu’à cela ne tienne, le peuple veut la démocratie mais sans saisir entièrement ce que veut dire ce mot barbare, que chacun définit comme il l’entend. À ceci près que nous nous embarquons dans des galères de fortune, en oubliant ce qui nous unit, pour installer le séparatisme comme étendard de notre malheur.

Là est notre sombre inquiétude et notre brillant espoir de voir notre souhait se concrétiser dans le détail. Hormis ces volontés ineffables de sauvegarder le propre et le juste dans nos projets tant rêvés et tant caressés jusqu’au délire. C’est incontestable que notre attente sera comblée, de notre meilleure façon d’entamer ni le désordre, ni l’ordre pour nous dérider au moment d’intervenir comme un seul peuple et une seule nation, une seule terre.

Lorsqu’on se retrouvera entre nous, à l’agora des parlementaires, ce jour-là nous dirons que nous sommes arrivés à faire de notre pays le plus sublime des territoires sur terre.

S. A. H.

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