Par S. Ait Hamouda
Le gaz a pénétré la haute Kabylie avec tambour et trompette, mais il fait des dégâts. Il fait, par inattention, des victimes. Le gaz est un élément important dans la vie. Il réchauffe, il prépare à manger, mais il tue quand on ne fait pas gaffe. C’est vrai qu’en Kabylie, on n’est pas habitués à cette énergie, donc il arrive qu’elle cause beaucoup d’incidents, souvent d’une gravité incalculable.
Cela ne tient qu’à une chose, le manque de prévention. Cependant, ceci ne permet pas de tolérer, outre mesure, ces cas sont dus aux pertes de vigilance. Nonobstant, la Sonelgaz organise souvent des campagnes de sensibilisation qui s’avèrent insuffisantes vu le nombre de drames qui arrivent sans prévenir.
Aussi, le monoxyde de carbone, plus que les explosions, occasionne des dégâts domestiques importants. Cela revient à dire que ce n’est pas mieux sans gaz, mais à quelque chose malheur est bon, un homme averti en vaut deux, mais pas assez, il faut des précautions et les précautions devraient suivre l’attention la plus vigilante.
Heureusement que les dégâts ne sont pas très importants comparativement à ce qu’ils doivent être, mais qu’à cela ne tienne, le gaz est le bienvenu, sans désastre, sans catastrophe, sans chamboulement exagéré. Ne faut-il pas prendre toutes les prudences qu’il faut pour se prémunir contre les accidents du gaz ?
En outre, en réalité, ce qui est sous mentionné n’établit pas un bilan exhaustif des accidents domestiques car la réalité est plus tragique. On enregistre des morts par centaines dans toute l’étendue du pays. Il n’y a pas que le gaz naturel qui cause des tragédies, la bouteille du gaz butane est aussi responsable de bien de drames.
Cela signifie que les dommages induits par les énergies fossiles sont autrement plus dangereuses que certains autres inflammables, mais les précautions d’usages limitent quelquefois les nuisances. Il va de soit que l’année s’annonce meilleure que celles qui l’ont précédées et promet un présent radieux, à condition que la prévention suit et soit de tous les instants impérativement dans les esprits. Rien n’est plus important que l’attention, elle sauve des dégâts et protège des conséquences dramatiques du gaz.
S. A. H.