Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tayeb Bouzid, a rassuré, hier à Alger, sur la disponibilité du transport universitaire lors de la prochaine rentrée universitaire. «Je rassure tous les étudiants à travers toutes les wilayas du pays que toutes les œuvres universitaires seront disponibles, lors de la prochaine rentrée universitaire», affirmait-il hier lors d’une visite d’inspection de certains projet du secteur, à Alger. Bouzid a ajouté qu’«il n’y aura aucun problème concernant le transport universitaire, notamment après que la justice a désigné des administrateurs pour gérer les entreprises dont les patrons sont en prison, y compris l’entreprise de Mahieddine Tahkout du transport universitaire».
D’autre part, questionné sur le remplacement de la langue française par l’anglais dans les universités, le ministre a précisé qu’une telle procédure reste «une réalité qu’on ne pas fuir». Il a indiqué que «l’anglais sera graduellement généralisé après l’installation d’un comité d’experts pour étudier cette proposition». Par ailleurs, il est utile de souligner que les différentes universités du pays devront accueillir plus de 110 000 nouveaux étudiants, en prévision de la prochaine rentrée. Le ministre de l’Enseignement supérieur avait fait état de la réception de 83 200 places pédagogiques et de 51 370 lits.
Selon les prévisions du même responsable, le corps enseignant devra se conforter par 2 000 nouveaux postes budgétaires, au titre du budget complémentaire de l’exercice 2019, précisant que le nombre réel des enseignants chercheurs s’élève actuellement à 61 161 enseignants, tous grades confondus, dont 19 080 grades supérieurs, ce qui représente 12% de l’ensemble du corps enseignant. S’agissant des programmes de logement destinés aux enseignants universitaires, Tayeb Bouzid avait indiqué que son département ministériel œuvrait «d’arrache-pied en vue de prendre en charge les préoccupations des enseignants en la matière, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions».
Samira Saïdj