Le panel avance-t-il à pas sérieux ?

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Par S Ait Hamouda

Le panel avance-il sans complexe ? Sans tergiverser ? sans hésiter droit devant ? La commission mener par Karim Younes n’a-t-elle plus froid aux yeux et impose ses conditions ? Normal quand on n’a plus d’idées, on dispense les volontés de mener les ramifications à termes. Ce qu’il faudrait, qu’elles soient normatives ou autoritaires les recommandations les plus osées reviennent à rassemblées les avis des uns et des autres, à l’agora des ententes pour que l’Algérie sorte de la crise présente.

Le panel s’entoure de personnalités de qualité qui vont apporter l’essentiel à la solution, qu’on le veuille ou pas, parce que la concorde veut que l’on se suffise à des finalités évidentes. Lorsqu’on se limite à des considérations plus ou moins fastidieuses à l’instant où il faudrait trouver les issues à nos revendications, à travers le «hirak» et faire participer au dialogue tous ceux qui sont capables d’apporter un plus, sans exclusion d’aucune sorte, il y va de soit que le dialogue doit prendre ses marques au-delà de ce qu’on pense nonobstant les atermoiements des ceux qui n’en veulent pas. Cela prend du temps pour la plus simple raison qu’il y a des gens qui souhaitent voir l’Algérie sombrer dans la nasse et d’autres qui, malgré tout, tiennent à ce que leur pays quitte la zone d’ombre pour se présenter à la clarté, telle qu’elle mérite.

Dans cette situation, il arrive que l’on s’obstine à faire de ce dialogue une chandelle qui ne luise pas outre mesure, elle ne flambe pas, pour la simple raison qu’il ne se passe pas un moment où «le polygone» se dégote des chances en vue de se débarrasser des scories et des déchets qui le dérangent. Autrement dit, le dialogue s’il va réussir il saura gagner pour tout le monde la meilleure des situations connues. L’ombre de lui-même et la plus méritante des options sans traces nulle ni de filets impromptus que le pays retrouvera sans délibérer au gré des vents les incohérences suspendues à l’olivier. Tels les inertes tués par inadvertance par des concitoyens trop pressés d’achever le zist et le zeste dans l’opération, quand bien même, dans l’action pluridimensionnelle.

S. A. H.

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