Le SNPSP réitère ses revendications

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Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a réitéré ses revendications, à l’issue de son conseil national tenu en session extraordinaire le 10 octobre dernier. Le syndicat dit rester engagé dans la confédération des syndicats algériens (CSA). «Le SNPSP reste attaché au contenu de l’initiative de la CSA pour la construction d’un consensus national pour une sortie de crise», a-t-il indiqué, réitérant son «soutien total aux revendications légitimes du peuple pour un réel changement et l’édification d’un État de droit». Le syndicat a, lors de cette rencontre, remis sur la table sa plate-forme de revendications, dont l’ouverture officielle de l’amendement du statut particulier des praticiens généralistes et spécialistes et la réactivation du comité ad hoc MSPRH-SNPSP.

Le syndicat rejette par ailleurs la classification proposée par la direction générale de la fonction publique des nouveaux diplômes de doctorat en médecine dentaire et de doctorat en pharmacie. «Le conseil national défend le dossier pour la mise en place de la nouvelle gradation des diplômes de docteur en médecine dentaire et docteur en pharmacie, un travail finalisé en comité ad-hoc MSPRH-SNPSP». «Le conseil national revendique la transformation automatique des postes budgétaires pour les praticiens généralistes de la santé publique candidats à une promotion aux grades supérieurs au titre de l’année 2020». Il réclame également «l’amélioration des conditions de travail et l’application stricte des textes régissant l’ouverture des nouvelles structures et services de santé et des points de grade médical».

«La mise en place à l’instar des autres corps de la fonction publique, d’une indemnisation financière des praticiens médicaux réquisitionnés pour la couverture des échéances électorales, des examens de fin d’année et route activité culturelle et sportive, le droit d’accès au logement de fonction pour l’ensemble des praticiens médicaux, l’exemption de l’obligation du service national pour tous les praticiens médicaux âgés de 30 ans, ainsi que la levée de toutes les entraves à l’activité syndicale», figurent également dans sa plate-forme de revendications. Le conseil national revendique en outre, «le droit à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge et la nécessité d’amender la loi n° 16-15 du 31 décembre 2016 modifiant et complétant la loi n°83-12 du 3 juillet 1983 relative à la retraite».

Par ailleurs, et en ce qui concerne la violence et l’insécurité qui règnent dans les établissements de santé, exposant le professionnels à un danger de mort, le SNPSP exige «la mise en place de mesures appropriées et effectives de protection des professionnels de la Santé sur les lieux de travail contre ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur».

L. O. CH.

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