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ÉDUCATION - Deuxième jour de grève hebdomadaire dans les primaires : Les enseignants campent sur leur position

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Le mouvement de grève de trois jours, reconductible chaque semaine, s’est poursuivi hier pour la deuxième journée consécutive. Les enseignants du primaire semblent toujours aussi déterminés et mobilisés, afin de faire aboutir leurs revendications. Un mouvement qui pénalise lourdement les élèves du cycle primaire, à la veille de la tenue des compostions du premier trimestre. Plusieurs écoles étaient, hier encore, paralysées, notamment au Centre, à l’Ouest et à l’Est d’Alger. Les établissements primaires étaient paralysés également dans plusieurs wilayas du pays.

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Une grève ponctuée par des rassemblements devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire. Et les enseignants grévistes n’écartent pas le recours à la grève illimitée en cas de non prise en charge de leurs doléances. Le ministère de l’Éducation nationale et les instituteurs campent, tous deux, sur leur position, alors que l’on s’approche des compositions du premier trimestre.

De son côté, la fédération nationale des parents d’élèves rejette la grève. «Ce n’est pas le moment de faire les grèves, sachant que le pays passe par une période sensible et se prépare pour un rendez-vous important qu’est l’élection présidentielle», a affirmé le SG de ladite fédération, Mohamed Achit, réaffirmant son refus catégorique des grèves dans le secteur : «On est contre la grève, bien qu’elle soit un droit constitutionnel», a-t-il affirmé.

Rappelons que les revendications des enseignants du primaire tournent autour de «la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs par rapport à leurs collègues du moyen et secondaire, l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, la création de nouvelles grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique (sport)».

Ils demandent également «la révision des programmes pédagogiques pour notamment alléger le poids des cartables et la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaires pour les régions du sud du pays». «La restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions», figurent également dans leur plate-forme de revendications.

L.O.CH

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