Après deux mois et 15 jours de grève, les étudiants du département de chimie de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont, enfin, repris les cours hier samedi. En effet et selon les représentants des étudiants grévistes, c’est suite à une réunion avec le recteur de l’université, en fin de la semaine dernière, que cette décision a été adoptée à l’unanimité par les étudiants de ce département.
Toujours selon nos interlocuteurs, le premier responsable de l’université avait pris connaissance des principales revendications des étudiants et s’est engagé à œuvrer pour améliorer leurs conditions de formation, en plus de l’acquisition des moyens pédagogiques nécessaires et le renforcement du nombre d’enseignants formateurs:
«Le recteur, accompagné de plusieurs responsables de l’université, nous a reçus en fin de la semaine dernière et c’était une occasion pour nous de lui exposer nos principales revendications et préoccupations. Nous avons demandé le renforcement des effectifs d’employés dans l’administration et aussi des enseignants de notre département, plus particulièrement les enseignants encadreurs pour les étudiants en fin de cycle en plus de l’acquisition du matériel et des produits d’expérimentation», a expliqué hier un membre du comité des étudiants.
Ce dernier précise aussi, qu’un programme pour les sorties pédagogiques sur le terrain sera aussi établi par l’administration du département: «Nous avons aussi insisté sur l’installation d’un comité pédagogique pour notre département où les étudiants seront représentés, en plus de l’ouverture d’une salle de recherche informatique et d’une salle de lecture.
Le Recteur nous a demandés de reprendre les cours et s’est engagé à prendre en charge, d’une manière graduelle toutes nos revendications pédagogiques. C’est pour cela que nous avons opté pour une reprise dès cette semaine, en attendant la concrétisation des engagements de l’administration», a-t-il enfin ajouté.
Oussama Khitouche