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MANIFESTATIONS CONTRE LE SYSTÈME - 5e mardi de marches des universitaires : Les étudiants maintiennent le cap

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Les étudiants étaient hier encore au rendez-vous de leur marche hebdomadaire du mardi. Ils entendent ne rien lâcher jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications populaires.

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Certes, leur nombre diminue de plus en plus, en raison des vacances universitaires, mais leur détermination demeure intacte. En effet, les étudiants issus des différentes facultés d’Alger se disent déterminés à maintenir la pression jusqu’au «départ du système actuel et l’instauration d’un État démocratique et de droit».

Hier encore, des dizaines d’entre eux sont sortis dans la rue pour joindre leur voix à celle du peuple, qui poursuit, depuis le 22 février dernier, son mouvement contre le système actuel. En effet, comme chaque mardi, les étudiants ont entamé, hier, leur 25e marche contre le régime en place. Ils se sont rassemblés à la place des Martyrs, où affluaient d’autres étudiants avant le coup d’envoi de la marche vers le centre de la capitale.

Comme d’habitude, les rues d’Alger ont vibré au rythme des slogans scandés par les étudiants, qui demandent le départ immédiat du système et refusent tout dialogue avec le pouvoir en place. Les manifestants ont scandé, tout le long de leur marche, des slogans hostiles au pouvoir : «Un État civil et non militaire», «Libérez les détenus d’opinion !», «Pour une justice indépendante», «Pour la liberté des médias», «Algérie libre et démocratique», «Le peuple veut l’indépendance», «Juges, rejoignez les manifestations !».

Sur les pancartes brandies par les manifestants, on pouvait lire : «Nous voulons une justice indépendante», «Non à la hogra !», «Liberté pour les détenus d’opinion», «L’application des articles 7 et 8 de la Constitution». Les protestataires ont insisté tout le long de leur marche sur le départ immédiat du système, tout en réitérant leur refus de voir organisée une élection présidentielle, et appellent à «l’unité nationale». Il convient de noter qu’un énorme dispositif sécuritaire a été déployé, au niveau de plusieurs places de la capitale.

L. O. CH

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