Les mares d’eau se multiplient sur la RN12

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Les automobilistes empruntant la RN12 qui relie la wilaya de Tizi Ouzou à Alger se plaignent de la multiplication des mares d’eau sur la chaussée. Ce phénomène, qui a provoqué de graves accidents, est causé par l’accumulation des eaux de pluie à cause du manque de voies d’évacuation et du bitumage réalisé sans respecter les normes. Selon les automobilistes, les points noirs qui présentent cette caractéristique sont situés à Oued Aïssi, une dizaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de wilaya, à Draâ Ben Khedda, une dizaine de kilomètres à l’Ouest de la ville de Tizi Ouzou, à Tadmaït et Naciria.

Ainsi, notamment le week-end dernier, la situation était très difficile. A Draâ Ben Khedda, la formation des flaques d’eau sur plusieurs centaines de mètres, le long de la chaussée, a rendu quasiment impossible la circulation automobile. Et pour éviter de se retrouver en plein dedans, les automobilistes réduisent la vitesse, ce qui provoque d’énormes embouteillages. «C’est le moindre mal. On réduit la vitesse pour éviter les accidents, surtout en présence des poids lourds, en nombre», a affirmé un conducteur.

La situation n’est guère meilleure au niveau de Tadmaït et Naciria, où des embouteillages se sont formés durant tout le week-end. De ce fait, la pluie, considérée comme une bénédiction, devient source de danger pour les usagers de ce tronçon autoroutier très important pour l’activité économique de la wilaya de Tizi Ouzou. En effet, pour joindre, par exemple, le port d’Alger, on doit automatiquement emprunter cette voie, sans oublier les nombreux citoyens qui travaillent dans les wilayas de Boumerdès et Alger.

En fait, l’accumulation des eaux de pluie sur la chaussée n’est pas spécifique à la RN12. Et pour cause. A chaque période pluviale, toutes les routes de la wilaya se retrouvent inondées, ce qui provoque parfois leur fermeture, car elles ne résistent pas à la déferlante des eaux. Et en l’espace de quelques heures seulement, ces axes se transforment en de véritables rivières. Il ne faut pas oublier non plus que l’absence d’entretien des caniveaux et des réseaux d’évacuation exacerbe les choses. Il est question également du non-respect des normes dans la réalisation des travaux de bitumage qui est, en partie, la cause de cette situation qui se répète chaque hiver.

Akli N.

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