Les pluies dévoilent les tares

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Les pluies qui se sont abattues sur le nord du pays et Boumerdès notamment ont dévoilé les tares des responsables à tous les niveaux. A Dellys, un mur d’une clôture du lycée nouveau s’est effondré suite aux fortes pluies de ces dernières 48h.

Une grande partie dudit mur s’était écroulée en raison, en plus des pluies, de sa vétusté et son état de déliquescence avancé. Selon un habitant d’une cité située à proximité du lycée, l’effondrement s’est produit durant la nuit de mardi à mercredi derniers. Le même interlocuteur dira ainsi que des requêtes avaient été adressées aux responsables attirant leur attention sur la situation. Les lycéens ont été surpris et soulagés à la fois car son éboulement s’est intervenu durant la nuit. Plusieurs désagréments ont été enregistrés sur tous les axes routiers de la wilaya. Sur la RN68, les travaux de réaménagement à plusieurs niveaux avancent à pas lents.

Les automobilistes y traversent dans la boue et risquent leurs véhicules. Les véhicules à gros tonnages sont priés de ne pas y accéder. La semaine passée, un camion semi-remorque chargé de matériaux de construction a obstrué la circulation durant près de quatre heures. Il a fallu l’intervention d’un camion de démantèlement de gros tonnage pour résoudre le problème.

Les usagers ont été contraints de faire le détour afin de rejoindre leurs destinations. Dans la commune de Bordj Menaïel, les routes sont bloquées par l’affluence des eaux de pluies notamment sur le chemin menant au village agricole où la route est très dégradée. Plusieurs affaissements se sont produits également sur les routes menant au centre ville alors qu’elles ont été réaménagées récemment dans le cadre de l’opération d’aménagement urbain.

A la cité Tahrir, c’est le chaos total. Les citoyens étaient coincés dans leurs maisons en raison de la quantité d’eaux pluviales qui se sont abattues. Le plan anti-inondation peine à être lancé alors que les autorités de wilaya ont débloqué une importante somme d’argent pour faire face aux crues des oueds entourant la ville et ceux débordant sur les villages comme El Ghicha inondé totalement.

Même cas aux Issers, les habitants de plusieurs cités et quartiers n’ont pas pu sortir de chez eux. Au niveau de la cité des 600 logements, les habitants ont eu la peur au ventre durant la nuit de mardi dernier en raison des affaissements qui menacent cette partie du lieu dit El Hamri. Pas moins de 200 logements non achevés situés à proximité des habitations sont d’ores et déjà menacés d’effondrement.

Youcef Z.

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