Les postiers renoncent à leur grève

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La Fédération nationale des travailleurs de la poste et des technologies de l’information et de la communication a annoncé, avant-hier jeudi, le gel de sa grève de trois jours qui devait prendre effet à partir de demain dimanche. La suspension de cette action intervient, faut-il le souligner, suite à une décision de justice ordonnant l’arrêt de la grève. C’est ce qu’a indiqué le secrétaire général de la fédération en question, Mustapha Oukal, lors d’une conférence de presse.

Néanmoins, ce syndicaliste a appelé le ministère de tutelle à ouvrir les portes du dialogue, en vue d’examiner les revendications soulevées. Le représentant des postiers n’a pas omis de dénoncer «les restrictions administratives auxquelles font face les syndicalistes, notamment les cadres». Par ailleurs, la fédération met en garde contre «des tentatives de révision de la convention collective des travailleurs de la poste», appelant à la nécessité de «faire face à de telles tentatives».

A rappeler que les travailleurs de la poste accusent le ministère «d’abus de pouvoir» et de «sanctions et licenciements arbitraires». En outre, le SG de ladite fédération a tenu à réitérer l’attachement de son syndicat à sa plate-forme de revendications professionnelles, qualifiées de «légitimes».

Ces revendications portent sur «la révision de la grille de salaires, des primes et des indemnités et la révision des critères de promotion horizontale et verticale ainsi que la consécration du principe d’égalité des chances dans l’accès aux postes supérieurs au niveau des entreprises relevant du secteur et l’intégration des travailleurs contractuels». Aussi, les travailleurs de la poste exigent l’application des décisions de justice portant acquittement et réintégration des travailleurs, puisque, expliquent-ils, «des dizaines de travailleurs demeurent suspendus bien qu’acquittés par la justice».

L. O. CH

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