Accueil National Les souscripteurs protestent de nouveau

Bouira - Programme AADL-2 : Les souscripteurs protestent de nouveau

165
- PUBLICITÉ -

Plusieurs dizaines de souscripteurs au programme de logement AADL-2 dans la wilaya de Bouira se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la direction de l’AADL, au chef-lieu de wilaya.

- PUBLICITÉ -

Ils tiennent à dénoncer à travers ce sit-in le retard qu’accuse l’opération de positionnement des appartements et de délivrance des pré-affectations au profit des souscripteurs ayant réglé la deuxième tranche du crédit.

Selon les protestataires, beaucoup d’autres souscripteurs, notamment ceux des localités de Sour El-Ghozlane, Lakhdaria et Aïn-Bessem, n’ont même pas été convoqués pour régler la deuxième tranche du crédit depuis 2013, en raison des importants retards qu’accusent les projets lancés au niveau de leurs localités.

Ils affirment, par ailleurs, que même des projets de cette formule lancés au chef-lieu de la wilaya traînent et que les souscripteurs du programme AADL-1 n’ont toujours pas bénéficié de leurs logements à ce jour : «Le premier chantier de l’AADL, lancé en 2013 pour la réalisation de 600 logements, n’a toujours pas été finalisé. A ce jour, le taux d’avancement des travaux n’est que de 50%. Idem pour le reste des projets lancés en 2016 et 2017.

Les chantiers avancent avec un bon rythme au niveau de deux sites uniquement, ici à Bouira. Dans les autres localités de la wilaya, c’est plutôt la débandade, à l’image des projets de Sour El-Ghozlane, qui se sont arrêtés juste après leur lancement en 2017. A Aïn-Bessem, Haïzer et Kadiria, les travaux avancent à pas de torture.

Aucune poche de terrain n’a été, par ailleurs, dégagée pour les 600 logements AADL destinés à la localité, et nous ignorons le devenir de ce lot puisque les responsables locaux de l’AADL n’expliquent toujours pas aux souscripteurs concernés leurs plans, pour débloquer cette situation, qui dure depuis 6 ans maintenant», expliquait, hier, Kamal R, l’un des souscripteurs rencontrés sur place.

D’après notre interlocuteur, et sur les 2 900 souscripteurs recensés à travers la wilaya, seuls 800 ont été convoqués pour régler la deuxième tranche et retirer leurs pré-affectations. Ce dernier explique cette situation par le retard qu’accusent les projets AADL de la wilaya : «La direction de l’AADL ne supervise presque jamais les chantiers et les retards ne sont même pas recensés.

Ce sont les souscripteurs eux-mêmes qui se déplacent sur les sites en question et font des constats. Malheureusement, nous n’avons jamais reçu des explications et des réponses à nos doléances légitimes ni de la direction de Bouira, ni même de la direction régionale. Hélas, la wilaya de Bouira demeure parmi les dernières dans la mise en œuvre des projets de cette formule. Nous ne savons plus jusqu’à quand cette situation va durer !», se désole encore notre interlocuteur.

Oussama K.

- PUBLICITÉ -