Les travailleurs du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, affiliés à l’UGTA, ont observé, jeudi dernier, une journée de protestation, au sein de leur établissement, pour dénoncer le «mépris» et la «hogra», dont ils sont victimes de la part de l’administration de leur CHU. La montée au créneau de ces travailleurs a été provoquée, explique-t-on, par «le refus» de l’administration de reconnaître leur section syndicale. «La nouvelle administration du CHU de Béjaïa vient de rendre public un avis, affiché au niveau des structures de santé rattachées au CHU, indiquant que notre section syndicale est illégitime à partir du 31/12/2018. Pourtant, nous avons installé le nouveau bureau de notre section syndicale dans les délais et conformément à la loi en vigueur», a affirmé un membre du bureau syndical de l’UGTA, au CHU de Béjaïa.
Ces protestataires voit dans cette décision, qu’ils jugent «arbitraire», une volonté de la part de l’administration du CHU de Béjaïa «d’exclure» leur syndicat du dialogue. Ils exigent de ce fait sa reconnaissance comme partenaire social. «Notre section syndicale détient 374 adhérents, soit 25,27 % des travailleurs du CHU de Béjaïa. Nous sommes un syndicat représentatif des travailleurs», se défend un syndicaliste activant sous la bannière de l’UGTA.
B. S.