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Tizi Ouzou : Les travailleurs de l’ADE débrayent

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Une grève générale a paralysé, hier, l’Algérienne des Eaux (ADE) de Tizi Ouzou. Parallèlement à ce débrayage d’une journée, les travailleurs de cet établissement ont observé un grand rassemblement devant le siège de leur direction générale située dans la ville de Tizi Ouzou. Selon les représentants des travailleurs qui étaient sur les lieux, la grille des salaires était l’une des principales causes de ce débrayage. Ces derniers affirment également que cette action n’est qu’une étape dans leur lutte pour le rétablissement de leurs droits jugés légitimes.

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Dans ce sens, des grèves cycliques sont prévues dans les prochaines semaines, si les revendications transmises, hier, à leur responsable ne sont pas satisfaites. Pour leur part, les travailleurs et les agents activant au niveau des antennes locales ont énuméré une série de difficultés rencontrées quotidiennement sur le terrain. A travers les communes et les daïras, expliquent-ils, ce sont les agents qui font face à la colère des citoyens. Ils sont chaque jour en première ligne face à l’ire des clients qui n’ont pas un service à la hauteur de leurs attentes. La répartition des tâches, ajoutent-ils, est le premier souci des agents qui peinent à satisfaire la totalité de la demande.

Une situation qui les pousse à réclamer une véritable prise en charge de leurs problèmes afin que les moyens nécessaires leurs soient offerts pour mener à bien leur mission. A noter que l’ADE, en plus des difficultés internes qui ont engendré ce débrayage, connaît d’autres difficultés pas moins graves. Et pour cause. Elle ne parvient pas payer ses créances à la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz (SDC), laquelle risque à tout moment de rompre son alimentation en électricité. Une éventualité qui risque de mettre cet établissement public dans une situation fâcheuse, car ses stations de pompage fonctionnent avec l’énergie électrique.

De ce fait, le citoyen risque de se voir privé d’eau potable. Toujours concernant les difficultés que rencontrent les travailleurs de l’Algérienne des eaux, les agents peinent à assurer un service satisfaisant faute d’une formation adéquate, mais aussi à cause de la vétusté du réseau d’alimentation. A travers les communes, les pannes sont très nombreuses, engendrant des pertes colossales de ce liquide précieux. Des pertes causées par les fuites mais aussi par d’autres facteurs que la direction de l’ADE n’a eu de cesse de dénoncer dont les piquages illicites ayant pris des proportions alarmantes, ces dernières années.

Akli N.

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